Le directeur de la protection civile du pays a annoncé la mort de plusieurs personnes, selon un bilan encore provisoire. Une alerte au tsunami a été émise avant d’être rapidement levée.
Un séisme de magnitude 7,2 a secoué Haïti samedi 14 août au matin, vers 8 h 30, heure locale (14 h 30, heure de Paris), selon le Centre américain de sismologie (USGS). Une alerte au tsunami a été émise peu après, avant d’être rapidement levée.
Le bilan était difficile à établir après la catastrophe, mais le directeur de la protection civile du pays, Jerry Chandler, a annoncé que plusieurs personnes étaient mortes. « Mais je n’ai pas encore le bilan précis », a-t-il déclaré à l’Agence France-Presse (AFP). Le premier ministre, Ariel Henry, qui est en route pour le centre d’opération d’urgence national, à Port-au-Prince, devrait s’exprimer lors d’une conférence de presse, a-t-il ajouté.
Plusieurs édifices effondrés.
Le tremblement de terre s’est produit à 12 km de la ville de Saint-Louis-du-Sud, à plus de 160 km au sud-ouest de la capitale, Port-au-Prince, mais la longue secousse a été ressentie sur l’ensemble du pays. Des dégâts matériels sont déjà enregistrés dans plusieurs villes, selon les images produites par des témoins dans la péninsule sud-ouest de l’île, publiées sur les réseaux sociaux. Des édifices religieux, des écoles et des habitations ont été endommagés lors du tremblement de terre, selon des habitants de la zone affectée.
« J’étais à l’intérieur de chez moi quand ça a commencé à secouer, j’étais près d’une vitre et je voyais toutes les choses tomber », a raconté à l’AFP Christella Saint-Hilaire, 21 ans, qui vit près de l’épicentre du séisme. « Un bout de mur est tombé sur mon dos, mais je ne suis pas trop blessée », a-t-elle ajouté. « Plusieurs maisons se sont complètement effondrées. »
Sur des vidéos partagées en ligne, les riverains ont filmé des ruines de divers bâtiments en béton, dont une église dans laquelle une cérémonie était apparemment en cours, samedi matin dans la commune des Anglais, à 200 km au sud-ouest de Port-au-Prince.
Le pays le plus pauvre des Amériques garde encore en mémoire le séisme du 12 janvier 2010, qui avait ravagé la capitale et plusieurs villes de province. Plus de 200 000 personnes avaient été tuées, et plus de 300 000 autres avaient été blessées lors de la catastrophe. Plus d’un million et demi d’Haïtiens s’étaient ensuite retrouvés sans logis, plaçant les autorités et la communauté humanitaire internationale devant le défi colossal d’une reconstruction dans un pays sans cadastre ni règles de bâtisse.
Sans parvenir à relever ce défi de reconstruction, Haïti qui est aussi frappé régulièrement par des ouragans, a en dix ans plongé dans une crise sociopolitique aiguë.
Avec Afp
Un séisme de magnitude 7,2 a secoué Haïti samedi 14 août au matin, vers 8 h 30, heure locale (14 h 30, heure de Paris), selon le Centre américain de sismologie (USGS). Une alerte au tsunami a été émise peu après, avant d’être rapidement levée.
Le bilan était difficile à établir après la catastrophe, mais le directeur de la protection civile du pays, Jerry Chandler, a annoncé que plusieurs personnes étaient mortes. « Mais je n’ai pas encore le bilan précis », a-t-il déclaré à l’Agence France-Presse (AFP). Le premier ministre, Ariel Henry, qui est en route pour le centre d’opération d’urgence national, à Port-au-Prince, devrait s’exprimer lors d’une conférence de presse, a-t-il ajouté.
Plusieurs édifices effondrés.
Le tremblement de terre s’est produit à 12 km de la ville de Saint-Louis-du-Sud, à plus de 160 km au sud-ouest de la capitale, Port-au-Prince, mais la longue secousse a été ressentie sur l’ensemble du pays. Des dégâts matériels sont déjà enregistrés dans plusieurs villes, selon les images produites par des témoins dans la péninsule sud-ouest de l’île, publiées sur les réseaux sociaux. Des édifices religieux, des écoles et des habitations ont été endommagés lors du tremblement de terre, selon des habitants de la zone affectée.
« J’étais à l’intérieur de chez moi quand ça a commencé à secouer, j’étais près d’une vitre et je voyais toutes les choses tomber », a raconté à l’AFP Christella Saint-Hilaire, 21 ans, qui vit près de l’épicentre du séisme. « Un bout de mur est tombé sur mon dos, mais je ne suis pas trop blessée », a-t-elle ajouté. « Plusieurs maisons se sont complètement effondrées. »
Sur des vidéos partagées en ligne, les riverains ont filmé des ruines de divers bâtiments en béton, dont une église dans laquelle une cérémonie était apparemment en cours, samedi matin dans la commune des Anglais, à 200 km au sud-ouest de Port-au-Prince.
Le pays le plus pauvre des Amériques garde encore en mémoire le séisme du 12 janvier 2010, qui avait ravagé la capitale et plusieurs villes de province. Plus de 200 000 personnes avaient été tuées, et plus de 300 000 autres avaient été blessées lors de la catastrophe. Plus d’un million et demi d’Haïtiens s’étaient ensuite retrouvés sans logis, plaçant les autorités et la communauté humanitaire internationale devant le défi colossal d’une reconstruction dans un pays sans cadastre ni règles de bâtisse.
Sans parvenir à relever ce défi de reconstruction, Haïti qui est aussi frappé régulièrement par des ouragans, a en dix ans plongé dans une crise sociopolitique aiguë.
Avec Afp
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