
La filière meunière traverse une situation compliquée avec la hausse des coûts mondiaux du blé. Dans cette situation difficile, l’Amis interpelle l’Etat pour respecter ses engagements et éponger une dette de 4 007 900 000 de francs à l’endroit de ses membres. Sur l’arrêté du prix de la farine, Claude Demba Diop souligne que le prix homologué du sac de farine n’est plus d’actualité. A en croire le président de l’Amis, les coûts du blé ont dépassé 500€ sur le marché international. Il précise qu’il revient à l’Etat de décider d’augmenter le prix de la farine à l’état actuel de la situation du marché mondial.
« Il était convenu, avant l’entrée du nouveau prix homologué à 19 200 FCFA, que la différence soit compensée par l’État jusqu’au 21 décembre 2021, marquant la publication du nouvel arrêté sur le prix de la farine. Cette dette correspond à ce jour à quatre milliards sept millions neuf cent mille francs CFA (4 007 900 000 FCFA). A ce jour, les meuniers industriels sont en attente du paiement de cette dette permettant de répondre aux difficultés qui se sont accentuées sur le marché mondial des céréales » soutient le président de l’Association des meuniers industriels du Sénégal (Amis) Claude Demba Diop.
Une dette au titre de la subvention du pouvoir d’achat de presque 11 milliards francs !
La guerre entre la Russie et l’Ukraine n’est pas sans conséquences sur l’économie mondiale. En particulier, elle a de fortes répercussions sur le marché des produits céréaliers et énergétiques. Depuis l’éclate- ment du conflit, les coûts de référence du blé, qui étaient de 325 euros la tonne et sur la base desquels le prix de la farine avait été fixé au Sénégal à 19 200 FCFA / le sac de 50kg, sont devenus obsolètes.
Pour stabiliser le prix du pain sur une première période d’observation de trois mois, l’État avait pris l’engagement de compenser dans la limite de 180. 000 tonnes le surcoût supporté par les meuniers industriels à compter du 1er mars. « Cet engagement de prime à l’importation reposait sur une compensation du prix compris entre 325 à 500 euros la tonne et faisait partie du plan de soutien de 4 produits de première nécessité pour la population sénégalaise: riz, sucre, huile et blé. A ce jour, ces dispositifs de subvention du pouvoir d’achat, voulus par l’État et que nous saluons, ont généré 10 976 431 000 de frs au profit des meuniers industriels. Il est à pré- sent urgent que la dette des meuniers soit payée et que des solutions durables soient apportées à la crise qui perturbe la filière » estime Claude Demba Diop.
L’Amis tire la sonnette d’alarme sur les conséquences du non-respect des engagements de l’Etat !
L’Amis alerte sur la gravité de la situation des industriels sénégalais du fait du non-respect des engagements de l’Etat et de leur incapacité à s’approvisionner dans un marché des céréales très capricieux. Selon Claude Demba Diop et ses amis avec un a minuscule !), la baisse inéluctable des niveaux de production créera une rareté de la farine qui va alimenter une spéculation et faire monter des prix dans une distribution difficile à maîtriser.
« Dans tous les pays de la sous-région et du monde, les gouvernants ont réagi en appliquant la vérité des prix. Si l’État du Sénégal fait le choix de la subvention à l’importation, il est impératif d’apporter les ressources financières permettant d’approvisionner le pays. Il y va du sauvetage de l’industrie meunière. Et, au-delà, de la filière tout entière. Comme nous l’avions fait en septembre 2021, l’Amis s’adresse à tous les partenaires économiques et gouverne- mentaux pour une véritable mesure des enjeux. Il est attendu un remboursement des avances de 4 007 900 000 FCFA de 2021 et de 10 976 431 000 FCFA réalisées à la date du 23 mai 2022 pour le compte de l’État » a ajouté M. Diop.
Les meuniers industriels mettent l’Etat face à ses responsabilités pour le respect de ses engagements, condition d’un accès continu à la farine et d’une production vitale pour des consommateurs. « Le sauvetage de la filière passe par le respect sans délai des engagements financiers », soulignent les meuniers. « Par ce procédé, nous éviterons la baisse de production et une pénurie dans les pro- chaines semaines au regard des difficultés d’approvisionnement en blé. Par ce procédé, nous pourrons éviter la spéculation à laquelle les boulangers pourraient être confrontés avec un prix dérégulé par les réalités du marché local. Les meuniers industriels constatent que le principe de la prime à l’importation du blé, qui exprime la volonté de l’État de soutenir les populations, a atteint ses li- mites et sont dans une forte attente de sauvetage durable de la filière », a rappelé en conclusion le président de l’Association des meuniers industriels du Sénégal, Claude Demba Diop.
Le Témoin
« Il était convenu, avant l’entrée du nouveau prix homologué à 19 200 FCFA, que la différence soit compensée par l’État jusqu’au 21 décembre 2021, marquant la publication du nouvel arrêté sur le prix de la farine. Cette dette correspond à ce jour à quatre milliards sept millions neuf cent mille francs CFA (4 007 900 000 FCFA). A ce jour, les meuniers industriels sont en attente du paiement de cette dette permettant de répondre aux difficultés qui se sont accentuées sur le marché mondial des céréales » soutient le président de l’Association des meuniers industriels du Sénégal (Amis) Claude Demba Diop.
Une dette au titre de la subvention du pouvoir d’achat de presque 11 milliards francs !
La guerre entre la Russie et l’Ukraine n’est pas sans conséquences sur l’économie mondiale. En particulier, elle a de fortes répercussions sur le marché des produits céréaliers et énergétiques. Depuis l’éclate- ment du conflit, les coûts de référence du blé, qui étaient de 325 euros la tonne et sur la base desquels le prix de la farine avait été fixé au Sénégal à 19 200 FCFA / le sac de 50kg, sont devenus obsolètes.
Pour stabiliser le prix du pain sur une première période d’observation de trois mois, l’État avait pris l’engagement de compenser dans la limite de 180. 000 tonnes le surcoût supporté par les meuniers industriels à compter du 1er mars. « Cet engagement de prime à l’importation reposait sur une compensation du prix compris entre 325 à 500 euros la tonne et faisait partie du plan de soutien de 4 produits de première nécessité pour la population sénégalaise: riz, sucre, huile et blé. A ce jour, ces dispositifs de subvention du pouvoir d’achat, voulus par l’État et que nous saluons, ont généré 10 976 431 000 de frs au profit des meuniers industriels. Il est à pré- sent urgent que la dette des meuniers soit payée et que des solutions durables soient apportées à la crise qui perturbe la filière » estime Claude Demba Diop.
L’Amis tire la sonnette d’alarme sur les conséquences du non-respect des engagements de l’Etat !
L’Amis alerte sur la gravité de la situation des industriels sénégalais du fait du non-respect des engagements de l’Etat et de leur incapacité à s’approvisionner dans un marché des céréales très capricieux. Selon Claude Demba Diop et ses amis avec un a minuscule !), la baisse inéluctable des niveaux de production créera une rareté de la farine qui va alimenter une spéculation et faire monter des prix dans une distribution difficile à maîtriser.
« Dans tous les pays de la sous-région et du monde, les gouvernants ont réagi en appliquant la vérité des prix. Si l’État du Sénégal fait le choix de la subvention à l’importation, il est impératif d’apporter les ressources financières permettant d’approvisionner le pays. Il y va du sauvetage de l’industrie meunière. Et, au-delà, de la filière tout entière. Comme nous l’avions fait en septembre 2021, l’Amis s’adresse à tous les partenaires économiques et gouverne- mentaux pour une véritable mesure des enjeux. Il est attendu un remboursement des avances de 4 007 900 000 FCFA de 2021 et de 10 976 431 000 FCFA réalisées à la date du 23 mai 2022 pour le compte de l’État » a ajouté M. Diop.
Les meuniers industriels mettent l’Etat face à ses responsabilités pour le respect de ses engagements, condition d’un accès continu à la farine et d’une production vitale pour des consommateurs. « Le sauvetage de la filière passe par le respect sans délai des engagements financiers », soulignent les meuniers. « Par ce procédé, nous éviterons la baisse de production et une pénurie dans les pro- chaines semaines au regard des difficultés d’approvisionnement en blé. Par ce procédé, nous pourrons éviter la spéculation à laquelle les boulangers pourraient être confrontés avec un prix dérégulé par les réalités du marché local. Les meuniers industriels constatent que le principe de la prime à l’importation du blé, qui exprime la volonté de l’État de soutenir les populations, a atteint ses li- mites et sont dans une forte attente de sauvetage durable de la filière », a rappelé en conclusion le président de l’Association des meuniers industriels du Sénégal, Claude Demba Diop.
Le Témoin
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