La recrudescence des accidents routiers interpellent les professionnelles du secteur du transport routier. Ces derniers indexés par le chef de l’Etat ce mercredi lors du Conseil des ministres, donnent dans les colonnes de l’Observateur leur avis sur la question.
Mbargou Badiane, le président de l’Union des transporteurs routiers du Sénégal donne plusieurs raisons qui peuvent être à l’origine de ces accidents: «les causes sont l’état des routes, l’évolution rapide des véhicules. Il doit y avoir plus de routes. Le parc automobile est vétuste. En général, les véhicules sont plus âgés que les transporteurs. Il y a aussi la fatigue des chauffeurs qui ne disposent d’aire de repos, comme le prévoit le Code de la route. Il y a aussi le problème de l’alcool. Il faut que le contrôle revienne».
Pour Gora Khouma, le Secrétaire général du Syndicat des travailleurs des transporteurs routiers du Sénégal, le problème est ailleurs : «Il faut combattre la corruption. Il faut que les policiers ou les gendarmes en faction veillent à ce qu’aucun véhicule en surnombre ne puisse circuler. Pour l’accident de Kaffrine, le véhicule devait prendre 19 places, il y a eu 17 morts et 12 blessés. Tout le monde sait que ce n’est pas normal et pourtant, le véhicule dépasse des gendarmes ou des policiers sur la route, et personne ne l’a arrêté parce que le conducteur a donné des dessous de tables, du moins de volant. Il faut une formation des transporteurs et un renouvellement du parc qui est vétuste».
Quant à Momar Sourang, le Coordonnateur des acteurs du transport routier, «il faut s’appesantir sur la formation. On parle des sanctions dissuasives, mais quand la personne n’est pas informée, quand il n’y a pas une formation à la base, quelle que soit la sanction, cela ne règle pas le problème. Il faudrait une formation après l’obtention du permis».
Et M. Sourang de conclure : «Quand on conduit un véhicule de 30 passagers, il faut avoir à l’esprit que c’est 30 vies qui sont entre nos mains. Le grand problème c’est que tout se fait pour nous, sans nous. Dans certains accidents, il y a la main de l’homme. Plutôt que de procéder à l’intimidation, il faut faire une formation».
Hier, en Conseil des ministres, le chef de l’Etat avait soulevé la question du fait du terrible accident survenu le 26 janvier dernier à Kaffrine et qui avait fait 17 morts et 12 blessés. Le Président Sall avait alors exhorté son gouvernement à prendre des mesures idoines.
Mbargou Badiane, le président de l’Union des transporteurs routiers du Sénégal donne plusieurs raisons qui peuvent être à l’origine de ces accidents: «les causes sont l’état des routes, l’évolution rapide des véhicules. Il doit y avoir plus de routes. Le parc automobile est vétuste. En général, les véhicules sont plus âgés que les transporteurs. Il y a aussi la fatigue des chauffeurs qui ne disposent d’aire de repos, comme le prévoit le Code de la route. Il y a aussi le problème de l’alcool. Il faut que le contrôle revienne».
Pour Gora Khouma, le Secrétaire général du Syndicat des travailleurs des transporteurs routiers du Sénégal, le problème est ailleurs : «Il faut combattre la corruption. Il faut que les policiers ou les gendarmes en faction veillent à ce qu’aucun véhicule en surnombre ne puisse circuler. Pour l’accident de Kaffrine, le véhicule devait prendre 19 places, il y a eu 17 morts et 12 blessés. Tout le monde sait que ce n’est pas normal et pourtant, le véhicule dépasse des gendarmes ou des policiers sur la route, et personne ne l’a arrêté parce que le conducteur a donné des dessous de tables, du moins de volant. Il faut une formation des transporteurs et un renouvellement du parc qui est vétuste».
Quant à Momar Sourang, le Coordonnateur des acteurs du transport routier, «il faut s’appesantir sur la formation. On parle des sanctions dissuasives, mais quand la personne n’est pas informée, quand il n’y a pas une formation à la base, quelle que soit la sanction, cela ne règle pas le problème. Il faudrait une formation après l’obtention du permis».
Et M. Sourang de conclure : «Quand on conduit un véhicule de 30 passagers, il faut avoir à l’esprit que c’est 30 vies qui sont entre nos mains. Le grand problème c’est que tout se fait pour nous, sans nous. Dans certains accidents, il y a la main de l’homme. Plutôt que de procéder à l’intimidation, il faut faire une formation».
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