
Une vidéo postée sur YouTube, effrayante et dramatique, montre les derniers moments d’un paisible événement soudainement endeuillé par un tsunami qui vient à nouveau, samedi 22 décembre au soir, de frapper l’Indonésie : sur une scène improvisée, le chanteur du groupe de rock « Seventeen » s’égosille devant un public assez calme, aux applaudissements mesurés. Le concert est organisé pour les familles de la compagnie d’électricité Perusahaan Listrik Negara, réunies sous une tente installée sur une plage de l’Ouest javanais. Soudain, la mer fait irruption : la vague emporte la scène et les musiciens ; un hurlement de terreur monte de l’assistance. Puis, plus rien : la vidéo s’interrompt.
En fin de matinée dimanche, le bilan de ce tsunami qui a frappé la veille à 21 h 30 (15 h 30, heure française) les municipalités situées de part et d’autre du détroit de la Sonde, au sud de Sumatra et à l’ouest de Java, s’élevait à 168 morts, 745 blessés et une trentaine de disparus. Le bilan devrait, donc, comme c’est toujours le cas en la matière, s’alourdir dans les prochaines heures.
Séisme sous-marin
Des centaines de bâtiments ont été détruits par les deux vagues qui ont déferlé sur les rivages de plusieurs plages très touristiques. Notamment celle de Tanjung Lesung, là où se produisait le concert de « Seventeen », qui attire, le week-end venu, de nombreux habitants de la capitale, Djakarta, située à moins de 200 kilomètres plus à l’Est.
Aucune alerte au tsunami n’avait été déclenchée car rien n’indiquait qu’une vague mortelle allait ravager les rivages. La catastrophe a cependant été causée par l’éruption, quelques heures plus tôt, du volcan Anak Krakatoa, qui dresse son cône dans le détroit de la Sonde. Les effets d’un séisme sous-marin provoqué par l’éruption se seraient ajoutés à ceux d’une marée particulièrement forte en ces jours de pleine lune. La combinaison de ces facteurs « a déclenché le tsunami qui a frappé la côte », a affirmé le porte-parole de l’Agence nationale de gestion des catastrophes, Sutopo Purwo Nugroho.
En fin de matinée dimanche, le bilan de ce tsunami qui a frappé la veille à 21 h 30 (15 h 30, heure française) les municipalités situées de part et d’autre du détroit de la Sonde, au sud de Sumatra et à l’ouest de Java, s’élevait à 168 morts, 745 blessés et une trentaine de disparus. Le bilan devrait, donc, comme c’est toujours le cas en la matière, s’alourdir dans les prochaines heures.
Séisme sous-marin
Des centaines de bâtiments ont été détruits par les deux vagues qui ont déferlé sur les rivages de plusieurs plages très touristiques. Notamment celle de Tanjung Lesung, là où se produisait le concert de « Seventeen », qui attire, le week-end venu, de nombreux habitants de la capitale, Djakarta, située à moins de 200 kilomètres plus à l’Est.
Aucune alerte au tsunami n’avait été déclenchée car rien n’indiquait qu’une vague mortelle allait ravager les rivages. La catastrophe a cependant été causée par l’éruption, quelques heures plus tôt, du volcan Anak Krakatoa, qui dresse son cône dans le détroit de la Sonde. Les effets d’un séisme sous-marin provoqué par l’éruption se seraient ajoutés à ceux d’une marée particulièrement forte en ces jours de pleine lune. La combinaison de ces facteurs « a déclenché le tsunami qui a frappé la côte », a affirmé le porte-parole de l’Agence nationale de gestion des catastrophes, Sutopo Purwo Nugroho.
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