Suite des inondations dans l’Extrême-Nord du Cameroun où plusieurs localités des départements du Mayo-Danay et du Logone et Chari sont submergées par les eaux.
Les inondations y ont fait officiellement plus de 200 000 sinistrés et 17 morts dans la région, ces dernières mois.
Et des ONG essaient de limiter les risques d’épidémies dans les camps où sont regroupés des sinistrés, comme Talita, 57 ans.
Cette dernière vit dans une tente qu’elle partage avec trois autres ménages. Cette veuve et mère de sept enfants s’est retrouvée au camp d’Ouro-Dabang, après que les eaux aient tout emporté dans sa concession. « Un beau jour, j’étais au marché et j’en reviens et je retrouve la maison a coulé, elle était remplie d’eau, raconte-t-elle. On ne pouvait rien faire. C’est pour ça qu’on se retrouve ici. On a perdu tout le matériel ».
Plus de 3 000 sinistrés, regroupés dans 500 ménages, vivent dans des conditions précaires dans le camp d’Ourao-Dabang, près de Yagoua. Présente dans le camp, la Croix-Rouge, qui redoute un risque d’épidémie, a entrepris d’y construire des latrines.
Abacha Ngouberou, qui coordonne les opérations, explique : « Nous sommes en saison pluvieuse, le terrain de prédilection du choléra. Une fois que ça attaque une personne, ce seront peut-être des milliers qui seront également contaminées. »
Le gouvernement camerounais a organisé une riposte, en offrant du matériel de première nécessité et des provisions dans les quatre camps d'accueil de la région. Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale, affirme : « Je crois que nous sommes pratiquement à 1,9 milliard de francs CFA débloqués en moins d’une semaine [environ 2,9 millions d’euros, NDLR] pour accorder une aide à toutes ces personnes sinistrées. Ensuite, il faut éduquer les populations et surtout anticiper sur ces dangers qui sont devenus récurrents. »
Les météorologues annoncent d’autres inondations, courant octobre, occasionnées par le débordement du fleuve Logone.
Les inondations y ont fait officiellement plus de 200 000 sinistrés et 17 morts dans la région, ces dernières mois.
Et des ONG essaient de limiter les risques d’épidémies dans les camps où sont regroupés des sinistrés, comme Talita, 57 ans.
Cette dernière vit dans une tente qu’elle partage avec trois autres ménages. Cette veuve et mère de sept enfants s’est retrouvée au camp d’Ouro-Dabang, après que les eaux aient tout emporté dans sa concession. « Un beau jour, j’étais au marché et j’en reviens et je retrouve la maison a coulé, elle était remplie d’eau, raconte-t-elle. On ne pouvait rien faire. C’est pour ça qu’on se retrouve ici. On a perdu tout le matériel ».
Plus de 3 000 sinistrés, regroupés dans 500 ménages, vivent dans des conditions précaires dans le camp d’Ourao-Dabang, près de Yagoua. Présente dans le camp, la Croix-Rouge, qui redoute un risque d’épidémie, a entrepris d’y construire des latrines.
Abacha Ngouberou, qui coordonne les opérations, explique : « Nous sommes en saison pluvieuse, le terrain de prédilection du choléra. Une fois que ça attaque une personne, ce seront peut-être des milliers qui seront également contaminées. »
Le gouvernement camerounais a organisé une riposte, en offrant du matériel de première nécessité et des provisions dans les quatre camps d'accueil de la région. Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale, affirme : « Je crois que nous sommes pratiquement à 1,9 milliard de francs CFA débloqués en moins d’une semaine [environ 2,9 millions d’euros, NDLR] pour accorder une aide à toutes ces personnes sinistrées. Ensuite, il faut éduquer les populations et surtout anticiper sur ces dangers qui sont devenus récurrents. »
Les météorologues annoncent d’autres inondations, courant octobre, occasionnées par le débordement du fleuve Logone.
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