Dimanche lors d'une conférence de presse à Bagdad, le journaliste de 28 ans a eu le temps de lancer ses deux chaussures, l'une après l'autre, avant d'être plaqué au sol par les services de sécurité. Il a alors été violemment frappé, selon un de ses frères.
Le journaliste a "été frappé lors de la conférence de presse, nous regarderons la bande vidéo et rédigerons une lettre officielle demandant les noms de ceux qui l'ont assailli", a expliqué le juge Dhia al-Kinani en ajoutant qu'Al-Zeidi a "le droit de renoncer à cette affaire".
Devenu un héros en Irak et dans le monde arabe, le journaliste est toujours en garde à vue. Il pourrait faire l'objet de poursuites pour injures à un chef d'Etat étranger, délit passible de deux ans d'emprisonnement. Des manifestations pour appeler à sa libération continuent de se dérouler dans le pays, notamment à Koufa vendredi au sud de Bagdad, fief du leader chiite radical Moqtada Al-Sadr. Une vingtaine de membres de la famille du journaliste ont également organisé un rassemblement à Bagdad. "Son avocat ni aucun membre de sa famille n'ont pu le voir", a déploré son frère Oudaï.
Le juge Al-Kinani a confirmé par ailleurs que Mountadhar al-Zeidi a écrit jeudi au Premier ministre irakien Nouri al-Maliki pour demander à être gracié. Mais Dhargham Al-Zeidi, un des frères du journaliste, a émis des doutes sur l'authencité de cette lettre.
Le président irakien Jalal Talabani peut accorder une grâce sur recommandation du Premier ministre, mais elle ne peut intervenir qu'après une condamnation, a expliqué le juge Al-Kinani. George W. Bush et Nouri al-Maliki n'ont pas porté plainte "mais ce dossier a été ouvert en raison d'un article de la loi concernant le respect de la souveraineté", selon le magistrat.
L'instruction sera bouclée et renvoyée dimanche au tribunal, qui fixera dans sept à dix jours une date pour un procès, a-t-il dit.
Source : AP avec Yahoo news
Le journaliste a "été frappé lors de la conférence de presse, nous regarderons la bande vidéo et rédigerons une lettre officielle demandant les noms de ceux qui l'ont assailli", a expliqué le juge Dhia al-Kinani en ajoutant qu'Al-Zeidi a "le droit de renoncer à cette affaire".
Devenu un héros en Irak et dans le monde arabe, le journaliste est toujours en garde à vue. Il pourrait faire l'objet de poursuites pour injures à un chef d'Etat étranger, délit passible de deux ans d'emprisonnement. Des manifestations pour appeler à sa libération continuent de se dérouler dans le pays, notamment à Koufa vendredi au sud de Bagdad, fief du leader chiite radical Moqtada Al-Sadr. Une vingtaine de membres de la famille du journaliste ont également organisé un rassemblement à Bagdad. "Son avocat ni aucun membre de sa famille n'ont pu le voir", a déploré son frère Oudaï.
Le juge Al-Kinani a confirmé par ailleurs que Mountadhar al-Zeidi a écrit jeudi au Premier ministre irakien Nouri al-Maliki pour demander à être gracié. Mais Dhargham Al-Zeidi, un des frères du journaliste, a émis des doutes sur l'authencité de cette lettre.
Le président irakien Jalal Talabani peut accorder une grâce sur recommandation du Premier ministre, mais elle ne peut intervenir qu'après une condamnation, a expliqué le juge Al-Kinani. George W. Bush et Nouri al-Maliki n'ont pas porté plainte "mais ce dossier a été ouvert en raison d'un article de la loi concernant le respect de la souveraineté", selon le magistrat.
L'instruction sera bouclée et renvoyée dimanche au tribunal, qui fixera dans sept à dix jours une date pour un procès, a-t-il dit.
Source : AP avec Yahoo news
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