Jacob Zuma est attendu à Tripoli ce lundi 30 mai 2011. Il doit rencontrer le colonel Kadhafi puis les rebelles afin de trouver un compromis. L'Union africaine a déja offert une médiation : elle prévoit un cessez-le-feu, une période de transition et des élections démocratiques. Mais les rebelles libyens qui posent comme préalable le départ sans condition de Kadhafi n'en veulent pas. A l'occasion de ce voyage du président sud-africain en Libye, l'ANC, son parti, a solennellement condamné les bombardements de l'Otan et réitéré son soutien à l'Union africaine dans ce dossier.
A la présidence sud-africaine, on murmure travailler avec le gouvernement turc pour trouver une stratégie de sortie à Mouammar Kadhafi. Jacob Zuma devrait donc essayer de convaincre son vieil ami de quitter le pouvoir.
Cependant, la feuille de route élaborée par l’Union africaine, celle que le président sud-africain devrait mettre sur la table des négociations, n’inclut pas le départ du leader libyen. Mais la semaine dernière, le Sénégal et la Gambie sont devenus les premiers Etats africains à reconnaître le CNT, le Conseil national de transition, comme seul pouvoir légitime en Libye.
D’autres pays du continent pourraient bien suivre. Et le revirement diplomatique de la Russie peut aussi faire pencher la balance, si Jacob Zuma propose au leader libyen une sortie honorable.
Par ailleurs, les deux hommes doivent s’entretenir sur le sort d’Anton Hammerl, ce photographe sud-africain abattu en Lybie au mois d’avril. La semaine dernière, la famille du journaliste a demandé à Jacob Zuma de tenter de rapatrier le corps de leur proche disparu. Le chef d’Etat a promis de faire tout son possible pour retrouver la dépouille.
Source: Rfi.fr
A la présidence sud-africaine, on murmure travailler avec le gouvernement turc pour trouver une stratégie de sortie à Mouammar Kadhafi. Jacob Zuma devrait donc essayer de convaincre son vieil ami de quitter le pouvoir.
Cependant, la feuille de route élaborée par l’Union africaine, celle que le président sud-africain devrait mettre sur la table des négociations, n’inclut pas le départ du leader libyen. Mais la semaine dernière, le Sénégal et la Gambie sont devenus les premiers Etats africains à reconnaître le CNT, le Conseil national de transition, comme seul pouvoir légitime en Libye.
D’autres pays du continent pourraient bien suivre. Et le revirement diplomatique de la Russie peut aussi faire pencher la balance, si Jacob Zuma propose au leader libyen une sortie honorable.
Par ailleurs, les deux hommes doivent s’entretenir sur le sort d’Anton Hammerl, ce photographe sud-africain abattu en Lybie au mois d’avril. La semaine dernière, la famille du journaliste a demandé à Jacob Zuma de tenter de rapatrier le corps de leur proche disparu. Le chef d’Etat a promis de faire tout son possible pour retrouver la dépouille.
Source: Rfi.fr
Autres articles
-
L'Afrique du Sud renvoie sept Kényans travaillant pour le programme américain de relocalisation des Afrikaners
-
Guinée-Bissau: la femme d'Umaro Sissoco Embalo mise en examen au Portugal
-
Mali: enquête ouverte sur un agent des services de renseignement français
-
En Érythrée, les Nations unies appellent à la libération de 10000 personnes arbitrairement détenues
-
Maroc: à Safi, après les inondations meurtrières, la colère des habitants après des années d'abandon




L'Afrique du Sud renvoie sept Kényans travaillant pour le programme américain de relocalisation des Afrikaners


