Mohammed ben Salman est impliqué dans l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018, selon le renseignement américain. Avant son élection, Joe Biden avait promis de faire du pays un « paria » international. Alors, se renie-t-il afin d’extirper à l’Arabie saoudite la promesse de produire plus de pétrole ? Dans sa tribune du Washington Post, Joe Biden l'affirme : ce déplacement vise avant tout à faire avancer les intérêts américains. Voies navigables, ressources énergétiques : « Un Moyen-Orient mieux intégré profite aux Américains », selon lui.
Tout comme un Moyen-Orient « plus sûr », « moins susceptible de donner lieu à un extrémisme violent (...) ou à de nouvelles guerres ». « Je serai, souligne-t-il, le premier président à me rendre [dans cette région] depuis le[s attentats du] 11 septembre sans que des troupes américaines y soient engagées dans une mission de combat. Mon objectif est que cette situation perdure. »
Il assure que le Moyen-Orient qu'il visitera est déjà « plus stable et plus sûr que celui dont son administration a hérité il y a 18 mois ».
Un partenaire indispensable
Mais Joe Biden sait bien que c'est avant tout sa visite à Jeddah qui est dénoncée. Le président se défend d'avoir retourné sa veste : « mes opinions sur les droits de l'homme sont claires », dit-il. Il rappelle les sanctions prises à l'égard des personnes impliquées dans le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. Sans jamais citer, dans cette tribune, le nom de celui qui a selon le renseignement américain « validé » cet assassinat : son hôte de vendredi, Mohammed ben Salman.
« Dès le départ, se défend Joe Biden, mon objectif était de réorienter - pas de rompre - les relations avec un pays qui a été notre partenaire stratégique depuis 80 ans. » Un partenaire indispensable, laisse-t-il entendre aux Américains, pour lutter contre l'agression de la Russie et la concurrence de la Chine.
Tout comme un Moyen-Orient « plus sûr », « moins susceptible de donner lieu à un extrémisme violent (...) ou à de nouvelles guerres ». « Je serai, souligne-t-il, le premier président à me rendre [dans cette région] depuis le[s attentats du] 11 septembre sans que des troupes américaines y soient engagées dans une mission de combat. Mon objectif est que cette situation perdure. »
Il assure que le Moyen-Orient qu'il visitera est déjà « plus stable et plus sûr que celui dont son administration a hérité il y a 18 mois ».
Un partenaire indispensable
Mais Joe Biden sait bien que c'est avant tout sa visite à Jeddah qui est dénoncée. Le président se défend d'avoir retourné sa veste : « mes opinions sur les droits de l'homme sont claires », dit-il. Il rappelle les sanctions prises à l'égard des personnes impliquées dans le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. Sans jamais citer, dans cette tribune, le nom de celui qui a selon le renseignement américain « validé » cet assassinat : son hôte de vendredi, Mohammed ben Salman.
« Dès le départ, se défend Joe Biden, mon objectif était de réorienter - pas de rompre - les relations avec un pays qui a été notre partenaire stratégique depuis 80 ans. » Un partenaire indispensable, laisse-t-il entendre aux Américains, pour lutter contre l'agression de la Russie et la concurrence de la Chine.
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