Les juges français maintiennent le statu quo et n'arrangent pas le camp sénégalais. Selon eux, l'ancien premier ministre Mame Madior Boye et son ministre des Forces armées Youba Sambou, ne peuvent pas être entendus dans cette affaire, grâce à leur immunité. Par contre les sept autres mandats, lancés contre trois chefs d'état-major ou encore le directeur de la marine marchande, sont toujours valables.
Maître Aïsata Tall Sall, est l'une de leurs avocates : « Nous sommes quand même déçus. Nous avions exposé des arguments qui devaient faire que la procédure s’arrête net. »
Le dossier devrait désormais retourner entre les mains des juges d'instruction français. Ils pourraient lancer des mises en examen contre les sept personnes toujours impliquées.
Etienne Rosenthal, l'avocat des parties civiles, estime que la balle est maintenant dans le camp du Sénégal. « L’Etat du Sénégal va probablement tout faire pour essayer de ralentir le plus possible l’issue de cette procédure. Mon souhait serait que
ces différentes personnes acceptent de s’expliquer devant le juge d’instruction », dit-il.
Pas question, répond maître Tall Sall. Elle promet encore une longue bataille judiciaire. « Maître Rosenthal pense pouvoir maîtriser les règles de procédure au Sénégal. Ces neuf personnalités, il leur demande tout simplement de ne pas respecter leur législation nationale, nous pensons que cela n’est pas possible. Donc maintenant nous reprenons ce dossier quasiment au commencement et à zéro. »
Après 7 ans de procédure, l'affaire est donc visiblement encore loin d'être terminée.
Source: Rfi
Maître Aïsata Tall Sall, est l'une de leurs avocates : « Nous sommes quand même déçus. Nous avions exposé des arguments qui devaient faire que la procédure s’arrête net. »
Le dossier devrait désormais retourner entre les mains des juges d'instruction français. Ils pourraient lancer des mises en examen contre les sept personnes toujours impliquées.
Etienne Rosenthal, l'avocat des parties civiles, estime que la balle est maintenant dans le camp du Sénégal. « L’Etat du Sénégal va probablement tout faire pour essayer de ralentir le plus possible l’issue de cette procédure. Mon souhait serait que
ces différentes personnes acceptent de s’expliquer devant le juge d’instruction », dit-il.
Pas question, répond maître Tall Sall. Elle promet encore une longue bataille judiciaire. « Maître Rosenthal pense pouvoir maîtriser les règles de procédure au Sénégal. Ces neuf personnalités, il leur demande tout simplement de ne pas respecter leur législation nationale, nous pensons que cela n’est pas possible. Donc maintenant nous reprenons ce dossier quasiment au commencement et à zéro. »
Après 7 ans de procédure, l'affaire est donc visiblement encore loin d'être terminée.
Source: Rfi
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