Malgré les dispositions prises pour un passage sans anicroches de Karim Wade et de son équipe à l’inter-commission de l’Assemblée et du Sénat, cela n’a pas été facile. Les élus de l’opposition lui ont rendu la tâche assez difficile avec des questions liées au rapport, à un compte détaillé des 432 milliards entre autres. Des interpellations qui n’ont pas du tout rencontré l’assentiment des députés et sénateurs de la majorité. Les échanges ont tellement été houleux que Me El Hadji Diouf et la député Fatou Youssou Aïdara ont failli en venir aux mains. Les députés de l’opposition comme Imam Mbaye Niang, Me Ndèye Fatou Touré et même Me El Hadji Diouf de la majorité n’ont pas du tout été tendre. L’élu «rebelle» de la majorité, Me El Hadji Diouf a estimé que «les dirigeants de l’ANOCI se sont comportés comme des professeurs devant leurs sages élèves à qui ils sont venus expliquer sans document ni rapport».
Le député du Mouvement Tekki a déclaré : «nous avons eu droit à un discours très aérien, on nous a donné beaucoup de chiffres mais on ne nous a pas donné de documents. Ce que j’ai eu à déplorer c’est qu’une agence dont la mission est terminée mais qui n’a jamais voulu se soumettre au contrôle des organes de l’Etat». Elle a fustigé le fait que «l’ANOCI soit venue les mains vides en nous martelant de plusieurs chiffres. 432 milliards qui auraient été engrangés dont 72 milliards utilisés par l’ANOCI dans quelle condition, à quel niveau, sur quel tronçon, on ne sait pas. Avec 32 milliards reçus de l’étranger, nous n’avons aucun document chiffré, nous n’avons aucun rapport d’activités même annuel, aucun bilan qui aurait été présenté de manière chiffrée et écrit. Parce que nous sommes un organe de contrôle, notre raison d’être est de vérifier toutes les déclarations faites par le président du comité de surveillance ou par le directeur exécutif».
Les députés prêts à saisir la Cour des comptes
Les députés de l’opposition membres de la commission des finances de l’Assemblée nationale pourraient saisir la Cour des comptes pour un audit de l’ANOCI. «Nous avons préconisé même après coup que la Cour des comptes puisse faire le point avec l’ANOCI. Pour l’inspection générale, ils nous ont dit que ce n’est pas à eux de décider de l’avènement de la Cour des comptes ou encore de la mobilisation de la Cour des comptes alors que cette instance juridique et de bonne gouvernance est aux termes de la Constitution et du règlement intérieur là pour éclairer l’Assemblée nationale. C’est la cour des comptes qui assiste l’Assemblée dans sa mission de contrôle».
Le président du groupe parlementaire Libéral et démocratique, Doudou Wade a fustigé a démarche de l’opposition. «Je suis désolé d’avoir constaté que l’opposition qui a alerté la presse sénégalaise sur des choses insensibles et qui aujourd’hui est sortie de la rencontre comme une poule mouillée. Je voudrais rappeler que ce n’est pas la première fois qu’on organise l’OCI à Dakar», a déclaré le responsable libéral et parent de Karim Wade.
Karim Wade : "nous sommes à la disposition de l’Assemblée nationale et du Sénat"
Le fils du chef de l’Etat et président de l’Agence Nationale pour l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI) s’est ainsi confronté pour la première fois aux réalités du Parlement. Mais, il a semblé ne pas être ébranlé par les querelles entre opposition et majorité mais surtout par les questions sur les comptes de l’ANOCI.
«Nous avons été reçus par l’inter-commission composée de l’Assemblée nationale et du Sénat pendant plus de cinq tours d’horloge. Nous avons pu répondre à toutes les questions sur la réalisation du programme pendant ces quatre dernières années qui s’est achevé par un sommet qui a connu un succès éclatant en termes de majorité et de retombées économiques et sociales pour notre pays», a effet déclaré Karim Wade. Il a ajouté : «nous sommes à la disposition de l’Assemblée nationale et du Sénat pour répondre à toutes leurs questions aujourd’hui, demain ou après demain. L’ANOCI a été gérée de manière extrêmement transparente. Je crois que c’est un exemple de transparence dans la gestion des affaires publiques au Sénégal. Nous sommes fiers d’avoir réalisé ce bilan».
Le président de la génération du concret et ministre des Infrastructures, du transport aérien, de l’aménagement du territoire et de la coopération internationale a souligné : «lorsque nous avons lancé les travaux de l’ANOCI, beaucoup de personnes n’y croyaient pas. On a parlé d’incompétence, après de travaux trop beaux pour le Sénégal, impossible à réaliser au Sénégal ou en Afrique. Lorsque les travaux ont démarré, on a dit que ces chantiers n’allaient jamais se terminer. Ils ont été terminés, nous avons organisé un sommet qui a été un succès».
Le député du Mouvement Tekki a déclaré : «nous avons eu droit à un discours très aérien, on nous a donné beaucoup de chiffres mais on ne nous a pas donné de documents. Ce que j’ai eu à déplorer c’est qu’une agence dont la mission est terminée mais qui n’a jamais voulu se soumettre au contrôle des organes de l’Etat». Elle a fustigé le fait que «l’ANOCI soit venue les mains vides en nous martelant de plusieurs chiffres. 432 milliards qui auraient été engrangés dont 72 milliards utilisés par l’ANOCI dans quelle condition, à quel niveau, sur quel tronçon, on ne sait pas. Avec 32 milliards reçus de l’étranger, nous n’avons aucun document chiffré, nous n’avons aucun rapport d’activités même annuel, aucun bilan qui aurait été présenté de manière chiffrée et écrit. Parce que nous sommes un organe de contrôle, notre raison d’être est de vérifier toutes les déclarations faites par le président du comité de surveillance ou par le directeur exécutif».
Les députés prêts à saisir la Cour des comptes
Les députés de l’opposition membres de la commission des finances de l’Assemblée nationale pourraient saisir la Cour des comptes pour un audit de l’ANOCI. «Nous avons préconisé même après coup que la Cour des comptes puisse faire le point avec l’ANOCI. Pour l’inspection générale, ils nous ont dit que ce n’est pas à eux de décider de l’avènement de la Cour des comptes ou encore de la mobilisation de la Cour des comptes alors que cette instance juridique et de bonne gouvernance est aux termes de la Constitution et du règlement intérieur là pour éclairer l’Assemblée nationale. C’est la cour des comptes qui assiste l’Assemblée dans sa mission de contrôle».
Le président du groupe parlementaire Libéral et démocratique, Doudou Wade a fustigé a démarche de l’opposition. «Je suis désolé d’avoir constaté que l’opposition qui a alerté la presse sénégalaise sur des choses insensibles et qui aujourd’hui est sortie de la rencontre comme une poule mouillée. Je voudrais rappeler que ce n’est pas la première fois qu’on organise l’OCI à Dakar», a déclaré le responsable libéral et parent de Karim Wade.
Karim Wade : "nous sommes à la disposition de l’Assemblée nationale et du Sénat"
Le fils du chef de l’Etat et président de l’Agence Nationale pour l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI) s’est ainsi confronté pour la première fois aux réalités du Parlement. Mais, il a semblé ne pas être ébranlé par les querelles entre opposition et majorité mais surtout par les questions sur les comptes de l’ANOCI.
«Nous avons été reçus par l’inter-commission composée de l’Assemblée nationale et du Sénat pendant plus de cinq tours d’horloge. Nous avons pu répondre à toutes les questions sur la réalisation du programme pendant ces quatre dernières années qui s’est achevé par un sommet qui a connu un succès éclatant en termes de majorité et de retombées économiques et sociales pour notre pays», a effet déclaré Karim Wade. Il a ajouté : «nous sommes à la disposition de l’Assemblée nationale et du Sénat pour répondre à toutes leurs questions aujourd’hui, demain ou après demain. L’ANOCI a été gérée de manière extrêmement transparente. Je crois que c’est un exemple de transparence dans la gestion des affaires publiques au Sénégal. Nous sommes fiers d’avoir réalisé ce bilan».
Le président de la génération du concret et ministre des Infrastructures, du transport aérien, de l’aménagement du territoire et de la coopération internationale a souligné : «lorsque nous avons lancé les travaux de l’ANOCI, beaucoup de personnes n’y croyaient pas. On a parlé d’incompétence, après de travaux trop beaux pour le Sénégal, impossible à réaliser au Sénégal ou en Afrique. Lorsque les travaux ont démarré, on a dit que ces chantiers n’allaient jamais se terminer. Ils ont été terminés, nous avons organisé un sommet qui a été un succès».
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