Le taux de prévalence contraceptive dans la région de Kédougou est passé de "11 % en 2019 à 18 % en 2023", selon les données de l’Enquête démographique et de santé (EDS), communiquées par Fatou Traoré, coordonnatrice de la santé de la reproduction à la direction régionale de la santé (DRS).
S'exprimant lors d’un panel organisé par l’ONG Ademas en partenariat avec le ministère de la Santé ce mardi, elle a salué cette progression, tout en soulignant que la région reste loin de l’objectif national fixé à "46 % d’ici 2028". À l’en croire, les besoins non satisfaits en contraception touchent encore "19,6 %" des femmes à Kédougou.
Un enjeu est crucial, d’autant plus que la région enregistre des indicateurs alarmants en matière de santé maternelle. En "2023, 340 décès maternels" y ont été recensés, soit plus du double de la moyenne nationale établie à "153 décès".
Sur le plan néonatal, Kédougou affiche un taux de "35 décès pour 1000 naissances vivantes", bien au-dessus de l’objectif national de "23 décès".
Pour inverser cette tendance, la DRS vise un taux de prévalence contraceptive de "32,6 % dès cette année", malgré des obstacles majeurs : réalités socioculturelles, tabous, barrières linguistiques, dispersion des villages et difficultés d’approvisionnement en contraceptifs.
D’après Aps qui rapporte l’information, un plaidoyer multisectoriel est désormais engagé pour réduire la mortalité maternelle et néonatale dans cette région enclavée.
S'exprimant lors d’un panel organisé par l’ONG Ademas en partenariat avec le ministère de la Santé ce mardi, elle a salué cette progression, tout en soulignant que la région reste loin de l’objectif national fixé à "46 % d’ici 2028". À l’en croire, les besoins non satisfaits en contraception touchent encore "19,6 %" des femmes à Kédougou.
Un enjeu est crucial, d’autant plus que la région enregistre des indicateurs alarmants en matière de santé maternelle. En "2023, 340 décès maternels" y ont été recensés, soit plus du double de la moyenne nationale établie à "153 décès".
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