Le procès Kenyatta devant la CPI devait s'ouvrir le 5 février prochain à La Haye. Il n'aura pas lieu. Dans un communiqué, Fatou Bensouda s'explique : « Après avoir soignement examiné les preuves dont je dispose et l'impact des deux retraits, je suis arrivée à la conclusion qu'actuellement le dossier de M. Kenyatta ne répond pas aux critères élevés en matière de preuves exigées à un procès. »
La procureur de la CPI fait allusion aux deux témoins à charges contre le président kényan qui se sont rétractés. Tout récemment, l'un deux a même admis avoir livré un faux témoignage sur un évènement crucial.
La procureur décide donc de se donner plus de temps pour obtenir de nouvelles preuves susceptibles de nourrir les accusations contre le chef d'Etat. Le président Kenyatta et son vice-président Ruto, dont le procès a quant à lui débuté en septembre, sont poursuivis pour leur rôle dans le cadre des violences post-électorales en 2007 et 2008 qui ont fait plus de 1000 morts et plus de 600 000 déplacés.
Au Kenya, une campagne contre la CPI s'est engagée pour dénoncer l'acharnement de la Cour internationale contre des dirigeants africains. La procureur a accusé l'Etat du Kenya de ne pas faciliter le travail de la Cour en refusant de fournir des preuves jugées cruciales dans le dossier Kenyatta.
Source : Rfi.fr
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