Officier de police kenyan en uniforme devant l'aéroport de Nairobi, le 7 août 2013. REUTERS/Noor Khamis
Une tête tranchée, des mains coupées à la hauteur du poignet, le tout recouvert de sang avec cette inscription : « Kavuludi, tu es le prochain ». Johnston Kavuludi a été nommé en septembre 2012, à la tête de cet organisme indépendant, composé surtout de civils et chargé d’exercer un contrôle sur les forces de police.
Sa création fait suite à une loi votée en 2011 et prévoyant une réforme profonde des services de police accusés de multiples violations des droits de l’homme en 2007-2008 lors des violences post électorales. Sur le papier, il est prévu que la commission puisse - par exemple - sanctionner des policiers indisciplinés, les renvoyer ou les transférer.
Remise en cause
Mais l’autorité de cette commission a été plusieurs fois remise en cause. Fin juin, le chef de la police David Kimaiyo avait unilatéralement nommé des nouveaux officiers de police pour les 47 circonscriptions du pays, provoquant de vives protestations de Johnston Kavuludi.
Par ailleurs, des amendements à la loi de 2011 sur la police, à l’étude au Parlement, visent à retransférer tous les pouvoirs de la commission au chef de la police. Ces amendements selon la société civile, détruisent tout espoir, s’ils sont approuvés d’entamer de véritables réformes.
Source : Rfi.fr
Sa création fait suite à une loi votée en 2011 et prévoyant une réforme profonde des services de police accusés de multiples violations des droits de l’homme en 2007-2008 lors des violences post électorales. Sur le papier, il est prévu que la commission puisse - par exemple - sanctionner des policiers indisciplinés, les renvoyer ou les transférer.
Remise en cause
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