Entre Ousmane Tanor Dieng et Khalifa Sall, rien ne va. Leurs relations ne sont plus au beau fixe. Lors de la rencontre du bureau politique, il a dit qu'il a fini de prendre sa liberté sur la question de l'acte III de la décentralisation. « J'ai repris ma liberté » a confie le maire de Dakar à ses camarades de parti.
Le responsable du Ps reproche à certains cercles de sa formation, de ne pas instaurer un dialogue de fond sur le texte » et d'accepter de faire le jeu de l'Alliance pour la République (APR). Selon lui le mode est non-démocratique, car aucune démarche consensuelle n'a été mise en œuvre de cette reforme.
La non-prise en compte de la problématique de la gestion de la terre et l'occultation des problèmes de fiscalité invalide l'acte III de la décentralisation, selon Khalifa Sall.
Selon certains, les raisons de cet malaise découlent du fait que Khalifa Sall ne comprend pas, « pourquoi le Ps accepte que Macky Sall mette une croix sur les réformes instaurés par Léopold S Senghor et Abdou Diouf ».
« C'est pour des raisons politiques que cette reforme a été lancée et c'est précisément pour neutraliser à la mairie de Dakar, contenir Abdoulaye Baldé et Idrissa Seck qui ont une base politique dans les villes qu'ils dirigent », nous rapporte-t-on.
Le maire de Dakar n'est pas non plus d'accord avec le secrétaire général de son parti, Ousmane Tanor Dieng sur la question de la « gestion des terres » et les « contraintes fiscales », selon Enquête.
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