Les privatisations devraient avoir lieu d’ici fin 2021, selon la ministre des Finances Vera Daves Da Souza, qui a précisé qu’elle souhaitait aller vite, mais sans précipitation. Ces privatisations sont la conséquence d’une grave crise économique qui touche l'Angola mais font aussi partie d'un vaste programme de désengagement de l'État de la sphère économique.
Les privatisations partielles de la compagnie pétrolière nationale Sonangol et de la compagnie de diamants Endiama n'interviendront qu'au terme d'une restructuration de ces deux sociétés, afin de les rendre présentables et d'attirer ainsi des investisseurs de « qualité », selon le terme employé par la ministre et rapporté par Bloomberg.
Transformation radicale de l'économie
Ces deux compagnies font figure de joyaux de la couronne angolaise. Sonangol est l'épine dorsale de l'économie du deuxième producteur de pétrole africain, quant à Endiame, si le diamant ne représente que 3% de la richesse nationale, l'entreprise est en revanche une machine à produire du cash. Or, avec la crise engendrée par la pandémie de Covid-19, l'Angola a besoin d'argent.
Même si le FMI est à son chevet et a promis 3,7 milliards de dollars, le pays reste englué dans des dettes héritées de l'ancien régime. Plus généralement, depuis 2018 et l'arrivée au pouvoir de Joao Lourenço, l'Angola s'est lancé dans un ambitieux programme de privatisations destiné à transformer radicalement une économie encore amplement dirigée.
Ainsi, 195 entreprises, banques, assurances, compagnies aériennes ou équipements publics, ont été identifiées. Et 30 ont d’ores et déjà été privatisées.
Les privatisations partielles de la compagnie pétrolière nationale Sonangol et de la compagnie de diamants Endiama n'interviendront qu'au terme d'une restructuration de ces deux sociétés, afin de les rendre présentables et d'attirer ainsi des investisseurs de « qualité », selon le terme employé par la ministre et rapporté par Bloomberg.
Transformation radicale de l'économie
Ces deux compagnies font figure de joyaux de la couronne angolaise. Sonangol est l'épine dorsale de l'économie du deuxième producteur de pétrole africain, quant à Endiame, si le diamant ne représente que 3% de la richesse nationale, l'entreprise est en revanche une machine à produire du cash. Or, avec la crise engendrée par la pandémie de Covid-19, l'Angola a besoin d'argent.
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