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L’Etat a-t-il entendu les Généraux Abdoulaye Dieng et Mamadou Mansour Seck ?



L’Etat a-t-il entendu les Généraux Abdoulaye Dieng et Mamadou Mansour Seck ?
«Hier, encore, les armes ont commencé à tonner, aux environs de 21 heures 30 minutes. Des tirs à l’arme lourde entre Diabir et Djibelor-Baraaf ont empêché les populations de dormir. Lundi dernier, les attaques des rebelles ont fait deux morts du côté des militaires.

Nos sources renseignent que les militaires ont renforcé leur dispositif, et déclenché une opération de ratissage pour assurer la sécurité de tous les citoyens en Casamance, un devoir auquel l’Etat ne compte, en aucun cas, manquer.

Des instructions, certainement, suivies d’en haut quand on se réfère au ministre des affaires étrangères qui a déclaré que l’Etat ne reculera pas face aux groupes décidés à installer la peur et qu’il protégera tous les citoyens. Face aux déclarations guerrières de Nkrumah Sané de l’aile extérieure du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), le ministre d’Etat, ministre des Forces armées s’est voulu catégorique.

Abdoulaye Baldé, se demande si « le réfugié politique qu’est Mamadou Nkrumah Sané en France a le droit de tenir certains propos depuis le territoire français sans aucune conséquence ? ». Le maire de Ziguinchor « réserve, pour cela, le droit d’interpeller les autorités françaises sur le statut de Nkrumah Sané ».

A ce rythme de déclaration, peut-on dire que la guerre contre les rebelles de la Casamance est-elle, réellement, déclenchée ?

Cette période, en tous cas, coïncide avec les sorties de certains anciens hauts gradés de l’Armée, les Généraux Amadou Abdoulaye Dieng et Mamadou Mansour Seck, pour demander aux politiques de laisser les coudées franches et de donner les moyens nécessaires pour combattre les rebelles qui ne cessent de faire des victimes à travers des attaques sporadiques mais récurrentes et meurtrières.
Abondant dans le même sens que les Généraux Dieng et Seck, le journaliste Alioune Fall, spécialiste de la question du conflit casamançais, a déclaré hier que les politiques ont toujours freiné les militaires dans leurs stratégies de combattre les rebelles. «A chaque fois qu’ils étaient sur la bonne voix de mettre les rebelles à dos, les politiques ont appelé à des négociateurs, freinant ainsi les militaires d’aller au bout » a confié le journaliste au forum des auditeurs de la Rfm, hier.

Les politiques, vont-ils vraiment laisser, maintenant, les hommes de tenue faire leur travail, pour anéantir complètement la rébellion ? Les populations qui souffrent de ce conflit depuis plus de trente (30) ans de ce conflit ne cracheront certainement dessus. Car ce conflit a fini d’appauvrir cette région, oh combien prospère à tous les niveaux.






Charles Thialice SENGHOR

Jeudi 18 Février 2010 - 13:23


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