Même si la peste est endémique à Madagascar avec des pics épidémiques chaque année entre septembre et mars, ce début de saison commence fort. Quarante morts, c’est un peu plus que l’année dernière à la même date et déjà les services de santé jugeaient la situation inquiétante en 2013.
C’est pour cette raison que le comité d’action spécial vient d’être réactivé. Il regroupe des membres de l’OMS, de l’Institut Pasteur, de la Croix-Rouge et de divers ministères. Et il peut s’appuyer sur un fonds de 200 000 dollars (un peu plus de 160 000 euros) de la Banque africaine de développement.
Ses objectifs : s’assurer qu’il y a assez de médicaments disponibles et qu’ils sont bien répartis, organiser la dératisation et la pulvérisation d’insecticides pour tuer les puces de rats qui transmettent la peste à l’homme et même, renforcer la formation des personnels de santé sur la maladie.
Mais surtout, son cœur de mission, c’est la communication : expliquer à la population qu’il ne faut pas tarder à consulter un médecin au moindre doute et qu’il faut enterrer les morts au plus vite pour limiter les risques de propagation, même s’il faut pour cela renoncer aux rites funéraires traditionnels.
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