Des réfugiés hutus rwandais arrêtés sur le bord de la piste menant à Kisangani, le 14 mars 1997 AFP / CHRISTOPHE SIMON
Dans le chapitre consacré aux exactions contre les réfugiés hutus rwandais entre 1997 et 1998, les enquêteurs de l'ONU décrivent les méthodes des soldats de Laurent-Désiré Kabila, épaulés par des éléments de l'armée rwandaise. Ces actes de violence ont été commis notamment à Tingi-Tingi, une clairière dans la province du Maniema, abritant prés de 120 000 réfugiés.
Dans la matinée du 1er mars 1997, des soldats de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération) et rwandais pénètrent dans le camp. Plusieurs centaines de réfugiés sont tués à coups de couteau. Dans l'après-midi, les troupes de Laurent-Désiré Kabila et les soldats rwandais ouvrent le feu sur une colonne de réfugiés en fuite. Plusieurs centaines d'entre eux sont abattus par balles.
Dans la région de Kisangani, en avril 1997, dans le camp de Kasese, les enquêteurs de l'ONU affirment qu'en présence de plusieurs hauts responsables de l'APR, l'armée patriotique rwandaise, 200 réfugiés hutus sont massacrés. Selon les auteurs du rapport, le bulldozer d'un exploitant forestier est même réquisitionné pour creuser des fosses communes.
Y a t il eu « intention de détruire, totalement ou en partie, un groupe ethnique ? » cette question posée dans le rapport a déclenché l'ire des autorités de Kigali, car le crime de génocide peut dans ces conditions être établi.
Dans la matinée du 1er mars 1997, des soldats de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération) et rwandais pénètrent dans le camp. Plusieurs centaines de réfugiés sont tués à coups de couteau. Dans l'après-midi, les troupes de Laurent-Désiré Kabila et les soldats rwandais ouvrent le feu sur une colonne de réfugiés en fuite. Plusieurs centaines d'entre eux sont abattus par balles.
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