Pour les diplomates de l’ONU, la philosophie de la résolution 2085 selon laquelle c’est aux Africains de régler la crise malienne ne tient plus. Plutôt que de déployer une force sous le seul commandement africain, la Misma, le Conseil de sécurité veut envoyer des casques bleus.
Il s’agit d’une reprise en main de la force internationale directement par l’ONU. Cette force ne sera déployée qu’une fois l’opération Serval terminée. Elle aura pour mission d’empêcher le retour des islamistes, mais aussi d’éviter les représailles contre les Touaregs.
Le déploiement de ce contingent de casques bleus sera discuté dans les prochains jours avec l’Union africaine, la Cédéao et le Mali. Il pourrait compter jusqu’à 5 000 hommes. Les Africains y occuperont sans doute une large place. La question se pose du rôle des forces françaises. Si des soldats français restent au Mali, deux options sont envisagées : il s'agira soit d'un contingent français indépendant sur le modèle de la force Licorne en Côte d'Ivoire, soit d'un bataillon français intégré aux casques bleus. Une option plus acceptable sur le plan politique, mais militairement moins efficace.
Source: RFI
Il s’agit d’une reprise en main de la force internationale directement par l’ONU. Cette force ne sera déployée qu’une fois l’opération Serval terminée. Elle aura pour mission d’empêcher le retour des islamistes, mais aussi d’éviter les représailles contre les Touaregs.
Le déploiement de ce contingent de casques bleus sera discuté dans les prochains jours avec l’Union africaine, la Cédéao et le Mali. Il pourrait compter jusqu’à 5 000 hommes. Les Africains y occuperont sans doute une large place. La question se pose du rôle des forces françaises. Si des soldats français restent au Mali, deux options sont envisagées : il s'agira soit d'un contingent français indépendant sur le modèle de la force Licorne en Côte d'Ivoire, soit d'un bataillon français intégré aux casques bleus. Une option plus acceptable sur le plan politique, mais militairement moins efficace.
Source: RFI
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