Dans leur rapport final, publié mercredi, les observateurs de l'UE ont donné une évaluation très peu reluisante aux élections, affirmant avoir constaté des fraudes à presque toutes les étapes du processus.
L'élection, destinée à consolider un accord de paix dans ce pays d'Afrique australe, a été remportée par le parti au pouvoir, le Frelimo.
L'UE a particulièrement critiqué les irrégularités commises dans les bastions de l'opposition, qui, selon elle, ont profité au Frelimo et à ses candidats.
La compétence et la crédibilité de la commission électorale mozambicaine ont non seulement été fortement indexé mais aussi mises en doute par l'UE.
Mais aussi accablant que soit ce rapport final, il semble peu probable qu'il fasse une différence immédiate dans le paysage politique mozambicain.
Les missions d'observation africaines et les chefs d'État ont déjà donné leur "bénédiction" aux résultats des élections et aux vainqueurs.
Une contestation juridique réussie - comme on l'a vu récemment au Malawi voisin - est considérée comme peu probable.
Mais il y a des risques pour le Mozambique. Il n'y a que quelques mois qu'un accord de paix a été signé pour mettre un terme définitif à des décennies de guerre civile. Une insurrection islamiste se développe dans le nord du pays.
Une victoire électorale sérieusement entachée semble peu probable pour apaiser les tensions.
L'élection, destinée à consolider un accord de paix dans ce pays d'Afrique australe, a été remportée par le parti au pouvoir, le Frelimo.
L'UE a particulièrement critiqué les irrégularités commises dans les bastions de l'opposition, qui, selon elle, ont profité au Frelimo et à ses candidats.
La compétence et la crédibilité de la commission électorale mozambicaine ont non seulement été fortement indexé mais aussi mises en doute par l'UE.
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