Robert Mugabe (g), et Morgan Tsvangirai (d), ici à Harare en 2008.
Les restrictions sur l'aide budgétaire directe au développement et à la coopération pourraient être levées dès le 20 août, date à laquelle elles arrivent à échéance. A ce jour, l’aide de l’UE s’élève à cent millions d'euros par an, mais depuis 2002, elle est versée aux agences des Nations unies et à des ONG. Seulement la suspension examinée aujourd’hui est alambiquée.
Les restrictions seraient renouvelées pour douze mois, mais leur application serait suspendue, ce qui ne veut pas dire que le robinet à subventions directes serait ouvert dès le 21 août. « Cette formule est le fruit d'un exercice d'équilibriste, car nous sommes divisés », a confié à RFI un diplomate européen.
Au sein des 27, un groupe de pays estime que les progrès au Zimbabwe ne sont pas de nature à justifier la levée des sanctions. L’autre école estime que ces sanctions sont contre-productives, car elles permettent à Robert Mugabe d'imputer la responsabilité des pénalités à son rival, le Premier ministre Morgan Tsvangirai, car Mugabe l'accuse à loisirs d'être un pantin de Bruxelles. Les partisans d'un assouplissement soulignent aussi que la récente adoption d'une loi électorale et la rédaction d'un projet de Constitution par une commission parlementaire méritent d'être récompensées.
Source: RFI
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