L’appel du dialogue lancé par le président Macky Sall fait toujours débat. Cette fois-ci, c’est le professeur (Pr) en science politique à l’Université Gaston Berger ((UBG) de Saint-Louis qui s’y prononce. Dr Pape Fara Diallo est d’avis que le chef de l’Etat ne pouvait pas faire autrement.
« Cet appel au dialogue du président Sall, c’est une chose qu’il fallait attendre. Parce que le chef de l’Etat ne pouvait pas ne pas, après les évènements qui se sont déroulés, après toute la contestation qu’il y a eu depuis la loi sur le parrainage, il ne pouvait pas ne pas faire une sortie pour apaiser le climat politique. C’était devenu une nécessité pare que le contexte l’exigeait », déclare le Dr en science politique de l’UGB de Saint-Louis.
Dans le même sillage, le Dr en science politique de rappeler que « le président Abdou Diouf avait l’habitude à chaque fois qu’il faisait face à des difficultés, quand le front social était en ébullition ou quand l’opposition commençait à se radicaliser, il appelait au dialogue. À deux reprises, il a mis des gouvernements d’union nationale où son principal challenger rejoignait le gouvernement ».
«Abdoulaye Wade aussi a fait de même dans ses stratégies de constructions hégémoniques », souligne l’invité de l’émission Objection du Sud Fm de ce dimanche 24 mars 2019.
À l’en croire, cette façon de réagir des chefs d’Etat après chaque élection, est une constance dans l’histoire politique du Sénégal. « Chaque régime qui vient entre automatiquement après son élection dans une stratégie de construction hégémonique en mettant en place une coalition tentaculaire et hétéroclite pour asseoir sa domination dans le jeu politique »., avance-t-il
Le Dr en science politique de conclure: « En appelant au dialogue, le chef de l'Etat a la possibilité de voir qui est prêt à aller le rejoindre, il est toujours dans sa logique de débauchage, parce qu'il avait dit qu'il voulait réduire l'opposition jusqu'à sa plus simple expression».
« Cet appel au dialogue du président Sall, c’est une chose qu’il fallait attendre. Parce que le chef de l’Etat ne pouvait pas ne pas, après les évènements qui se sont déroulés, après toute la contestation qu’il y a eu depuis la loi sur le parrainage, il ne pouvait pas ne pas faire une sortie pour apaiser le climat politique. C’était devenu une nécessité pare que le contexte l’exigeait », déclare le Dr en science politique de l’UGB de Saint-Louis.
Dans le même sillage, le Dr en science politique de rappeler que « le président Abdou Diouf avait l’habitude à chaque fois qu’il faisait face à des difficultés, quand le front social était en ébullition ou quand l’opposition commençait à se radicaliser, il appelait au dialogue. À deux reprises, il a mis des gouvernements d’union nationale où son principal challenger rejoignait le gouvernement ».
«Abdoulaye Wade aussi a fait de même dans ses stratégies de constructions hégémoniques », souligne l’invité de l’émission Objection du Sud Fm de ce dimanche 24 mars 2019.
À l’en croire, cette façon de réagir des chefs d’Etat après chaque élection, est une constance dans l’histoire politique du Sénégal. « Chaque régime qui vient entre automatiquement après son élection dans une stratégie de construction hégémonique en mettant en place une coalition tentaculaire et hétéroclite pour asseoir sa domination dans le jeu politique »., avance-t-il
Le Dr en science politique de conclure: « En appelant au dialogue, le chef de l'Etat a la possibilité de voir qui est prêt à aller le rejoindre, il est toujours dans sa logique de débauchage, parce qu'il avait dit qu'il voulait réduire l'opposition jusqu'à sa plus simple expression».
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