Un atelier de partage et de sensibilisation a été organisé à l'attention de la presse mercredi 04 novembre 2020, sur la Promise (Programme de la microfinance au Sénégal) et la Microfinance. Une occasion pour l'expert en finance Cheikh Oumar Ndiaye d'affirmer avec des chiffres à l'appui que l'Afrique est de loin derrière le Royaume-Uni dans le financement islamique.
Selon lui, beaucoup d'amalgames se font s'agissant de cette question et qu'en effet si les uns et les autres estiment que cette branche ne concerne que les populations de confession musulmane, Cheikh Oumar Ndiaye, se porte en faux. Il a fait savoir que "la finance islamique n'est pas d'orientation religieuse. Elle n'a rien à voir avec la religion. C'est une finance inclusive au service des populations défavorisées".
Le Promise, dont Yaye Fatou Diagne est la coordonnatrice a pour objectif d'améliorer les revenus des bénéficiaires à travers le renforcement de l'accès durable de la majorité de la population à des services financiers islamiques adaptés sur l'ensemble du territoire national d'ici à 2025. Il a un coût globale de 47 milliards évalué sur 5 ans renouvelables.
Selon les dernières statistiques de 2018, sur 3 500 milliards de dollars investis, l'Afrique n'a bénéficié que de moins d'1 % de cette manne financière. L'expert explique que cette situation est due au retard du continent noir dans l'appropriation de ce mode de financement et que le Royaume-Uni est la partie du globe qui en a bénéficié le plus depuis sa création.
Ndiaye d'ajouter: "on a tardé à introduire la finance islamique dans les pays d'Afrique et au Sénégal. Et que depuis la modification de la loi sur la finance islamique au Sénégal qui a abouti à l'avènement de nouvelles banques, la "finance islamique est en marche dans notre pays". L'expert prédit qu'"avec la nouvelle loi, toutes les conditions sont réunies pour lancer la machine de la finance islamique au Sénégal.
Selon lui, beaucoup d'amalgames se font s'agissant de cette question et qu'en effet si les uns et les autres estiment que cette branche ne concerne que les populations de confession musulmane, Cheikh Oumar Ndiaye, se porte en faux. Il a fait savoir que "la finance islamique n'est pas d'orientation religieuse. Elle n'a rien à voir avec la religion. C'est une finance inclusive au service des populations défavorisées".
Le Promise, dont Yaye Fatou Diagne est la coordonnatrice a pour objectif d'améliorer les revenus des bénéficiaires à travers le renforcement de l'accès durable de la majorité de la population à des services financiers islamiques adaptés sur l'ensemble du territoire national d'ici à 2025. Il a un coût globale de 47 milliards évalué sur 5 ans renouvelables.
Selon les dernières statistiques de 2018, sur 3 500 milliards de dollars investis, l'Afrique n'a bénéficié que de moins d'1 % de cette manne financière. L'expert explique que cette situation est due au retard du continent noir dans l'appropriation de ce mode de financement et que le Royaume-Uni est la partie du globe qui en a bénéficié le plus depuis sa création.
Ndiaye d'ajouter: "on a tardé à introduire la finance islamique dans les pays d'Afrique et au Sénégal. Et que depuis la modification de la loi sur la finance islamique au Sénégal qui a abouti à l'avènement de nouvelles banques, la "finance islamique est en marche dans notre pays". L'expert prédit qu'"avec la nouvelle loi, toutes les conditions sont réunies pour lancer la machine de la finance islamique au Sénégal.
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