
L'Armée du Soudan du Sud, en patrouille à Panakuach, dans l'Etat frontalier d'Unité, le 24 avril 2012. REUTERS/Goran Tomasevic
Il est impossible pour l’ONU de dire si le cessez-le-feu exigé par le Conseil de sécurité entre les deux Soudans a bien été respecté. Le Sud affirme avoir été victime d’un bombardement, mais la patrouille de casques bleus envoyée sur place a été empêchée de procéder aux vérifications. S’il y a eu des incidents, ils semblent en tous cas avoir été limités. Khartoum assure avoir cessé les combats, tandis que Juba a écrit à aux Nations unies et à l’Union Africaine pour s’engager à respecter le cessez-le-feu.
L’ONU attend maintenant de voir si une zone démilitarisée sera mise en place la semaine prochaine comme demandé par le Conseil de sécurité, mais là encore il faudra pouvoir le vérifier. Les 5500 casques bleus présents au Soudan du Sud sont souvent empêchés d’approcher de la frontière. Le Soudan lui refuse purement et simplement la présence des Nations unies. Une situation qui place l’ONU dans la position d’un arbitre avec les yeux bandés.
Les deux Soudans s’accusent mutuellement de soutenir des rebellions pour déstabiliser le voisin. Reportage à Panakuach, avec notre correspondante
A Panakuach, à trois kilomètres de l’ennemi, le brigadier Gabriel Puok est en charge des opérations. Il accuse le Soudan d’armer des milices, mais également des rebelles sudistes pour déstabiliser le régime de Juba... Pour sa part, Khartoum accuse le Soudan du sud de soutenir activement des mouvements rebelles soudanais, dans les monts Nuba, dans le Nil bleu, mais également des rebelles du Darfour, dont le mouvement pour la justice et l’égalité...
Source: RFI
L’ONU attend maintenant de voir si une zone démilitarisée sera mise en place la semaine prochaine comme demandé par le Conseil de sécurité, mais là encore il faudra pouvoir le vérifier. Les 5500 casques bleus présents au Soudan du Sud sont souvent empêchés d’approcher de la frontière. Le Soudan lui refuse purement et simplement la présence des Nations unies. Une situation qui place l’ONU dans la position d’un arbitre avec les yeux bandés.
Les deux Soudans s’accusent mutuellement de soutenir des rebellions pour déstabiliser le voisin. Reportage à Panakuach, avec notre correspondante
A Panakuach, à trois kilomètres de l’ennemi, le brigadier Gabriel Puok est en charge des opérations. Il accuse le Soudan d’armer des milices, mais également des rebelles sudistes pour déstabiliser le régime de Juba... Pour sa part, Khartoum accuse le Soudan du sud de soutenir activement des mouvements rebelles soudanais, dans les monts Nuba, dans le Nil bleu, mais également des rebelles du Darfour, dont le mouvement pour la justice et l’égalité...
Source: RFI
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