La CREI traque l’Etat du Sénégal : des honoraires de 200 millions à la clé

Vers un bras de fer entre l'Etat du Sénégal et la CREI ? 200 millions de F CFA, c’est l’ardoise salée que l’Etat du Sénégal doit aux experts recrutés par la CREI dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis. Un montant jugé exorbitant par le ministère de l’Economie et des Finances. Ce qui fait que le Trésor public qui n’a pas encore reçu d’ordres précis, n’a pas levé les fonds selon des sources judicaires qui susurrent que « le travail fait par les experts n’était pas de leur compétence mais plutôt des juges d’Instruction. Ils enquêtaient sur des biens supposés mal acquis appartenant à l’ancien ministre d’Etat, Karim Wade et Cie » sur les colonnes du journal « l’observateur » où des sources des services du ministre Amadou BA avancent la position des plus hautes autorités sur la question. « C’est le même scénario qu’on avait avec les administrations provisoires où certains voulaient profiter de l’occasion en percevant des honoraires faramineuses ».

Pour l’heure, les experts ont déposé la facture sur la table des autorités sénégalaises, poursuit la source. Sollicité après la mise en place de ladite Cour, les experts qui se sont taillés des habits d’enquêteurs ont faillé les comptes des sociétés supposée appartenir à Wade-fils et à ses prête-noms notamment à Dubaï Port World (300 milliards de F CFA), Agence Handling Service (AHS, Sénégal) CD Média du journaliste Cheikh Diallo, l’immeuble Eden Rock de l’Hommes d’affaires libano-sénégalais, Ibrahima Khalil Bourgi dit Bibo pour faire état de 694 milliards qui valent au célèbre détenu de Rebeuss un séjour en prison depuis le 17 avril dernier.