Dans le quartier d’Adjamé, par exemple, les rues toujours bloquées par de nombreux barrages et envahies par les ordures étaient quasiment vides lundi 11 avril en fin de journée, comme si la foule avait toujours peur de sortir.
Il y avait là simplement quelques habitants ou des combattants pro-Ouattara qui faisaient entendre leur joie. « C’est fini, il est parti ! », s’est exclamé un combattant. « C’est la liberté totale », estimait un homme installé avec des amis.
A Adjamé, des éléments des Forces républicaines ont lancé du toit d’une maison un très grand drapeau ivoirien que les jeunes ont fait circuler dans la rue, complètement déployé, en signe de victoire.
Un sentiment de dégoût et de dédain vis-à-vis de la France
Un habitant de Treichville joint par téléphone dit que dans son quartier, la joie a été mesurée et que lui-même n’a pas particulièrement fêté la capture « Il y a eu trop de morts, explique-t-il, je me dis qu’on aurait pu éviter toute cette histoire si Gbagbo avait accepté le verdict des urnes ».
Dans le quartier d’Abobo, en revanche, ou dans certaines parties de Koumassi, on a pu assister à de véritables manifestations de liesse. Selon un témoin à Abobo, il y a eu des cris de joie, les Forces républicaines ont tiré en l’air, et certains habitants ont dansé jusque dans la soirée.
Manifestation pro-Gbagbo à Paris sur les Champs-Elysées
Plus de 400 pro-Gbagbo ont manifesté lundi 11 avril 2011 au soir sur la prestigieuse et symbolique avenue des Champs-Elysées à Paris. La manifestation a ensuite dégénéré en échauffourées avec la police pendant lesquelles sept policiers ont été blessés et neuf personnes interpellées.
Il y avait là simplement quelques habitants ou des combattants pro-Ouattara qui faisaient entendre leur joie. « C’est fini, il est parti ! », s’est exclamé un combattant. « C’est la liberté totale », estimait un homme installé avec des amis.
A Adjamé, des éléments des Forces républicaines ont lancé du toit d’une maison un très grand drapeau ivoirien que les jeunes ont fait circuler dans la rue, complètement déployé, en signe de victoire.
Un sentiment de dégoût et de dédain vis-à-vis de la France
Un habitant de Treichville joint par téléphone dit que dans son quartier, la joie a été mesurée et que lui-même n’a pas particulièrement fêté la capture « Il y a eu trop de morts, explique-t-il, je me dis qu’on aurait pu éviter toute cette histoire si Gbagbo avait accepté le verdict des urnes ».
Dans le quartier d’Abobo, en revanche, ou dans certaines parties de Koumassi, on a pu assister à de véritables manifestations de liesse. Selon un témoin à Abobo, il y a eu des cris de joie, les Forces républicaines ont tiré en l’air, et certains habitants ont dansé jusque dans la soirée.
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