C’est donc sur une chaise vide que la présidente de l’académie Bjørnson a prévu de déposer ce samedi le prix décerné à Edward Snowden. L’informaticien américain est récompensé pour avoir montré en quoi la surveillance électronique de masse pouvait menacer les libertés. Il devrait être en lien vidéo depuis son pays d’asile, la Russie, mais c’est tout.
Les autorités norvégiennes ont refusé de garantir sa sécurité, elles ne souhaitent pas dire ce qu’elles feraient si Snowden posait le pied dans le pays.
Certains dénoncent ici un reniement des valeurs de la Norvège, souvent perçue à juste titre comme un excellent modèle de démocratie. Le pire cauchemar du gouvernement norvégien serait sans doute que Snowden obtienne le prix Nobel de la paix dans un mois, car il faudrait alors assumer devant le monde entier une position sur son éventuelle venue.
Même si le comité Nobel travaille en toute indépendance, les implications politiques vis-à-vis des Etats-Unis font qu’un prix Nobel de la paix à Edward Snowden semble bien peu probable.
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