L'un des sujets de préoccupation lors de l'Assemblée générale des Nations unies, c'est la situation au Soudan du Sud. Quelque 400 000 personnes auraient été tuées ces cinq dernières années, selon une étude financée par le département d'Etat américain. Un chiffre colossal que les Nations unies disent ne pas être en mesure de confirmer, faute d'avoir pu accéder à tous les théâtres des exactions.
La signature d'un nouvel accord de paix il y a une quinzaine de jours permet aujourd'hui de faire renaître l'espoir d'un règlement politique, même si le cessez-le-feu a été plusieurs fois violé depuis.
« Pas de réserves »
Le patron de l'UNMISS, la mission de l'ONU dans le pays, a profité de l'Assemblée générale des Nations unies pour multiplier les rencontres. Si cet accord n'est que l'énième d'une longue série, David Shearer y voit des côtés positifs.
« Cette fois, dit-il, l'accord a toutes les parties comme signataires et ces parties n'ont pas de réserves. La dernière fois, ils avaient de réserves. Ça, c'est positif. Les gens restent prudents, parce que ce n'est pas le premier accord. Mais ce qu'on voir pour créer de la confiance, c'est le désengagement des troupes qui s'affrontent, que les combats cessent. Et l'application de l'accord. »
« Une opportunité »
La ministre britannique pour l'Afrique, Harriett Baldwin, en appelle aux acteurs, mais aussi à la communauté internationale : « Il y a une opportunité maintenant pour la communauté internationale pour souligner l'importance de cet accord de paix et pour renforcer ce que nous faisons dans le pays. C'est une guerre civile qui a été aussi sérieuse que celle en Syrie par exemple. Il faut que nous prenions cette opportunité, il faut respecter la cessation des hostilités. »
Un diplomate africain dit pour sa part espérer que cet accord traduise plus que la volonté des acteurs sud-soudanais d'éviter les sanctions, tout en assurant que l'Igad - l'organisation sous-régionale qui sert de facilitateur - restera mobilisée.
La signature d'un nouvel accord de paix il y a une quinzaine de jours permet aujourd'hui de faire renaître l'espoir d'un règlement politique, même si le cessez-le-feu a été plusieurs fois violé depuis.
« Pas de réserves »
Le patron de l'UNMISS, la mission de l'ONU dans le pays, a profité de l'Assemblée générale des Nations unies pour multiplier les rencontres. Si cet accord n'est que l'énième d'une longue série, David Shearer y voit des côtés positifs.
« Cette fois, dit-il, l'accord a toutes les parties comme signataires et ces parties n'ont pas de réserves. La dernière fois, ils avaient de réserves. Ça, c'est positif. Les gens restent prudents, parce que ce n'est pas le premier accord. Mais ce qu'on voir pour créer de la confiance, c'est le désengagement des troupes qui s'affrontent, que les combats cessent. Et l'application de l'accord. »
« Une opportunité »
La ministre britannique pour l'Afrique, Harriett Baldwin, en appelle aux acteurs, mais aussi à la communauté internationale : « Il y a une opportunité maintenant pour la communauté internationale pour souligner l'importance de cet accord de paix et pour renforcer ce que nous faisons dans le pays. C'est une guerre civile qui a été aussi sérieuse que celle en Syrie par exemple. Il faut que nous prenions cette opportunité, il faut respecter la cessation des hostilités. »
Un diplomate africain dit pour sa part espérer que cet accord traduise plus que la volonté des acteurs sud-soudanais d'éviter les sanctions, tout en assurant que l'Igad - l'organisation sous-régionale qui sert de facilitateur - restera mobilisée.
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