Je peine à comprendre ce traitement à géométrie variable.
Lors de son dernier direct-Facebook, Ousmane Sonko a proféré de vives critiques à l’encontre des magistrats, simplement en raison d’un rejet d’appel qui lui est défavorable.
Je suis convaincu que si un justiciable lambda avait tenu une fraction seulement de ces propos, il aurait déjà été emprisonné, au regard de l’attitude répressive manifestée par le régime Pastef.
Aujourd’hui, Badara Gadiaga - qui s’est contenté de traduire en Wolof très simple le contenu de l’ordonnance judiciaire rendue lors du procès Sonko - Adji Sarr se voit convoqué devant la brigade de la cybercriminalité.
Quid d’Amadou BA qui a prononcé des qualificatifs que mon éducation ne me permet pas de reprendre ici ?
Cette situation frise au mieux le non-sens, au pire le ridicule.
Les Sénégalais de l’intérieur sont désormais dans l’impossibilité d’exprimer leur opinion sans s’exposer à des poursuites par la justice.
Évidemment que ceux de l’extérieur se chargeront de faire le travail, et croyez-moi le régime Pastef l’apprendra à ses dépens.
Aussi, ceux qui détiennent le pouvoir profitent de cette atmosphère pour imposer leurs vues d’une manière encore plus brutale et davantage plus violente té dara doulén ci fékk.
Sans s’en rendre compte, ce régime en vient à radicaliser même les démocrates les plus modérés du pays.
La seule réponse légitime que le pouvoir pourrait offrir à ses détracteurs est la démonstration de ses résultats, fondée sur des actes et non sur de vaines promesses verbales tympanisant les Sénégalais au quotidien.
Faute de produire des résultats concrets et prisonnier de sa propre panique, le régime Pastef n’a trouvé qu’un ressort : l’intimidation.
Mais cela ne passera pas, et le pouvoir en est bien conscient.
Kouy kholé di guént, sa bop ngay nakh.
Nous ne vous laisserons pas faire !
Aly BATHILY
Coordonnateur de la République des Valeurs/Réewum Ngor - France
Lors de son dernier direct-Facebook, Ousmane Sonko a proféré de vives critiques à l’encontre des magistrats, simplement en raison d’un rejet d’appel qui lui est défavorable.
Je suis convaincu que si un justiciable lambda avait tenu une fraction seulement de ces propos, il aurait déjà été emprisonné, au regard de l’attitude répressive manifestée par le régime Pastef.
Aujourd’hui, Badara Gadiaga - qui s’est contenté de traduire en Wolof très simple le contenu de l’ordonnance judiciaire rendue lors du procès Sonko - Adji Sarr se voit convoqué devant la brigade de la cybercriminalité.
Quid d’Amadou BA qui a prononcé des qualificatifs que mon éducation ne me permet pas de reprendre ici ?
Cette situation frise au mieux le non-sens, au pire le ridicule.
Les Sénégalais de l’intérieur sont désormais dans l’impossibilité d’exprimer leur opinion sans s’exposer à des poursuites par la justice.
Évidemment que ceux de l’extérieur se chargeront de faire le travail, et croyez-moi le régime Pastef l’apprendra à ses dépens.
Aussi, ceux qui détiennent le pouvoir profitent de cette atmosphère pour imposer leurs vues d’une manière encore plus brutale et davantage plus violente té dara doulén ci fékk.
Sans s’en rendre compte, ce régime en vient à radicaliser même les démocrates les plus modérés du pays.
La seule réponse légitime que le pouvoir pourrait offrir à ses détracteurs est la démonstration de ses résultats, fondée sur des actes et non sur de vaines promesses verbales tympanisant les Sénégalais au quotidien.
Faute de produire des résultats concrets et prisonnier de sa propre panique, le régime Pastef n’a trouvé qu’un ressort : l’intimidation.
Mais cela ne passera pas, et le pouvoir en est bien conscient.
Kouy kholé di guént, sa bop ngay nakh.
Nous ne vous laisserons pas faire !
Aly BATHILY
Coordonnateur de la République des Valeurs/Réewum Ngor - France
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