La mission de l’OIF est prévue pour plusieurs mois. « On compte rester dans cette région aussi longtemps qu’il y aura des problèmes », explique Pascal Couchepin qui se dit « très inquiet » pour le Burundi.
« Le dialogue est provisoirement interrompu, j’espère qu’il va reprendre. C’est inquiétant et je crois qu’il faut que la communauté internationale fasse pression, dans le bon sens du terme, tout en respectant la souveraineté de ce pays pour que les partenaires au dialogue débouchent sur une solution positive qui ouvre des perspectives pour ce pays merveilleux. Il n’est pas question d’imposer aux Burundais quelque chose qui serait imposé de l’extérieur et qui probablement n’aurait qu’une chance de survie assez limitée dans le temps, assure Pascal Couchepin. Il faut trouver un consensus et pour ça il faut que les gens soient ouverts au dialogue. Pour l’instant on va dire que le dialogue n’est pas très riche. Il faut que la société burundaise discute et règle en particulier ce qu’on appelle ici la question qui fâche, celle du troisième mandat. »
Le chef de la mission a pu lui-même rencontrer le président Pierre Nkurunziza et lui faire passer quelques messages.

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