
Selon Dr Safiétou Thiam, secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), bien que l'aide américaine soit précieuse, le Sénégal a mis en place un système de financement efficace pour garantir l'accès aux traitements. "Heureusement, au Sénégal, les traitements anti-rétroviraux sont financés essentiellement par le gouvernement du Sénégal et par le Fonds Mondial. Environ 50 % des financements sont pris en charge par l'État. Ce qui permet de rendre ces traitements gratuits pour les populations", a-t-elle expliqué sur les ondes de la RFM ce jeudi 06 février.
Cette double source de financement, qui repose sur une forte contribution nationale et internationale, a permis au Sénégal de maintenir un programme de traitement et de prévention efficace face au VIH/Sida. Cela a également assuré que les bénéficiaires des soins ne soient pas directement affectés par les fluctuations des aides externes. Toutefois, Dr Thiam avertit que la situation pourrait se compliquer à long terme si la suspension de l’aide publique affecte directement les contributions du Fonds mondial.
"On peut s’adapter à court terme, mais à long terme, si la suspension de l’aide touche aussi le Fonds mondial, je pense qu'il y a un grand risque pour l'accès aux financements", a précisé Dr Thiam. Cette situation, bien que temporaire, représente un enjeu majeur pour la pérennité des traitements et des stratégies de prévention qui ont permis de réduire la transmission du virus dans le pays.
Si l'aide de l'USAID et d'autres partenaires internationaux venait à diminuer de façon significative, le Sénégal pourrait se retrouver à devoir assumer l'intégralité des coûts des traitements et des programmes. Bien que la part nationale soit actuellement suffisante pour maintenir un accès aux soins. En outre, une telle charge financière pourrait devenir insoutenable à long terme sans un soutien externe permanent.
Cependant, cette situation pourrait aussi être perçue comme une opportunité pour le Sénégal de renforcer son autonomie dans la gestion de la lutte contre le VIH/Sida. Dr Thiam a souligné que cette crise pourrait inciter le pays à mettre en place des stratégies durables et à développer des solutions de financement internes pour assurer la continuité des actions de prévention et de traitement. "C'est l'occasion pour des pays comme le Sénégal de se prendre en charge et de mettre en place des stratégies pour pérenniser ces acquis dans la lutte contre le Sida", a-t-elle ajouté.
Cette double source de financement, qui repose sur une forte contribution nationale et internationale, a permis au Sénégal de maintenir un programme de traitement et de prévention efficace face au VIH/Sida. Cela a également assuré que les bénéficiaires des soins ne soient pas directement affectés par les fluctuations des aides externes. Toutefois, Dr Thiam avertit que la situation pourrait se compliquer à long terme si la suspension de l’aide publique affecte directement les contributions du Fonds mondial.
"On peut s’adapter à court terme, mais à long terme, si la suspension de l’aide touche aussi le Fonds mondial, je pense qu'il y a un grand risque pour l'accès aux financements", a précisé Dr Thiam. Cette situation, bien que temporaire, représente un enjeu majeur pour la pérennité des traitements et des stratégies de prévention qui ont permis de réduire la transmission du virus dans le pays.
Si l'aide de l'USAID et d'autres partenaires internationaux venait à diminuer de façon significative, le Sénégal pourrait se retrouver à devoir assumer l'intégralité des coûts des traitements et des programmes. Bien que la part nationale soit actuellement suffisante pour maintenir un accès aux soins. En outre, une telle charge financière pourrait devenir insoutenable à long terme sans un soutien externe permanent.
Cependant, cette situation pourrait aussi être perçue comme une opportunité pour le Sénégal de renforcer son autonomie dans la gestion de la lutte contre le VIH/Sida. Dr Thiam a souligné que cette crise pourrait inciter le pays à mettre en place des stratégies durables et à développer des solutions de financement internes pour assurer la continuité des actions de prévention et de traitement. "C'est l'occasion pour des pays comme le Sénégal de se prendre en charge et de mettre en place des stratégies pour pérenniser ces acquis dans la lutte contre le Sida", a-t-elle ajouté.
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