Aujourd’hui la zone des Niayes est en proie, non seulement à la détérioration de l’environnement, mais aussi à la boulimie foncière des industries minières. Leurs projets d’exploitation qui, souvent, requiert la spoliation de pans entiers de terres, entraînent des déplacements occasionnant ainsi des tensions sociales, et des violations des droits humains et un appauvrissement chez les populations.
Aujourd’hui les pratiques de ces entreprises sont difficilement conciliables avec les objectifs de développement durable. A cela, il faut ajouter la mauvaise gouvernance qui constitue un obstacle majeur sur la redistribution des bénéfices engendrés par ces industries minières à l’image des Industries Chimiques du Sénégal (ICS).
Malgré cela, nos autorités manifestent un esprit de résignation inquiétant et semblent être impuissants pour protéger les populations qui subissent les impacts négatifs des activités extractives. Je pense à la population de Khondio, de Gad Ngoméne, de Darou-Khoudoss, de Mboro entre autres.
Il est grand temps que les besoins sociaux de ces populations, qui ont longtemps subi les conséquences négatives de l’exploitation minière, soient pris en charge. Cela passera, à mon avis, par une meilleure gouvernance de nos ressources et une transparence dans la gestion et la redistribution des revenus de l’activité minière.
Plus précisément, elle permettrait de mieux gérer tout ce qui concerne la prévention et la neutralisation des impacts négatifs des projets miniers sur les populations qui les entourent, mais aussi de mieux appuyer les projets de développement communautaire qui sont mis sur pied à leur effet.
Gorgui Ka Président de la Plateforme Khondio Ma Localité
Aujourd’hui les pratiques de ces entreprises sont difficilement conciliables avec les objectifs de développement durable. A cela, il faut ajouter la mauvaise gouvernance qui constitue un obstacle majeur sur la redistribution des bénéfices engendrés par ces industries minières à l’image des Industries Chimiques du Sénégal (ICS).
Malgré cela, nos autorités manifestent un esprit de résignation inquiétant et semblent être impuissants pour protéger les populations qui subissent les impacts négatifs des activités extractives. Je pense à la population de Khondio, de Gad Ngoméne, de Darou-Khoudoss, de Mboro entre autres.
Il est grand temps que les besoins sociaux de ces populations, qui ont longtemps subi les conséquences négatives de l’exploitation minière, soient pris en charge. Cela passera, à mon avis, par une meilleure gouvernance de nos ressources et une transparence dans la gestion et la redistribution des revenus de l’activité minière.
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