Les «anciens du PDS de Matam» manifestent leur colère contre leur mise à l’écart qui justifie selon eux la léthargie dans laquelle est plongé leur parti. A quelques mois de la présidentielle, ces Matamois qui se disent laissés en rade depuis les élections victorieuses de 2000, ont décidé, après de nombreuses tentatives de saisir, pour la dernière fois, le président de la république qui leur a tourné le dos.
«On a écrit, on tout fait mais le président n’a pas voulu nous recevoir. Nous avons décidé de le saisir par voie hiérarchique. S’il n’y pas de réaction d’ici la fin du mois de mars, nous allons descendre sur le terrain. Comme le président nous a tournés le dos, on va tirer toutes les conséquences», a averti le porte-parole de ces anciens du PDS, Abdourahim Sow, au micro de la Rfm.
«Nous nous sommes inquiets. C’est nous qui étions le socle de ce parti avant mais nous sommes mis à l’écart. Chacun est là en disant que nous soutenons la candidature du président mais chacun ne fait rien», a expliqué M. Sow qui persiste et signe «nous avons fait des pieds et des mains pour que le président de la république nous reçoive mais rien (…), a ajouté le porte-parole des anciens du parti démocratique sénégalais de Matam qui indique que «les transhumants socialistes ont fini de plonger leur formation politique dans la léthargie».
«On a écrit, on tout fait mais le président n’a pas voulu nous recevoir. Nous avons décidé de le saisir par voie hiérarchique. S’il n’y pas de réaction d’ici la fin du mois de mars, nous allons descendre sur le terrain. Comme le président nous a tournés le dos, on va tirer toutes les conséquences», a averti le porte-parole de ces anciens du PDS, Abdourahim Sow, au micro de la Rfm.
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