Après presque deux ans d'efforts, Lakhdar Brahimi jette l'éponge. Dans les couloirs de l'Organisation des Nations unies (ONU), où sa démission était régulièrement annoncée, son départ ne surprend personne. Il était devenu inévitable après l'échec des pourparlers de « Genève 2 » en février. Lui-même ne se faisait guère d'illusions. « Tous les jours, quand je me lève, je pense que je devrais démissionner », lançait-il déjà aux journalistes en avril 2013.
Seule l'insistance du chef de la diplomatie américaine, John Kerry, et du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait fini par le persuader de rester en poste. Le temps de faire asseoir à la même table le gouvernement syrien et l'opposition, et de constater son impuissance à ébaucher une solution politique. Damas a donné le coup de grâce à sa mission en annonçant la tenue, en juin, d'une élection présidentielle que le médiateur de l'ONU juge « incompatible » avec la transition qu'il a voulu mettre en place.
DIALOGUE IMPOSSIBLE
« C'est très triste de quitter ce poste en laissant la Syrie dans un tel état », a lancé M. Brahimi, ajoutant, bravache : « La situation n'est pas désespérée ; il n'y a pas de raison de baisser les br...
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