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Lancée il y a près de trois ans, la compagnie Air Sénégal court de gros danger



Lancée il y a près de trois ans, la compagnie Air Sénégal court de gros danger
Lancée il y a près de trois ans, la compagnie Air Sénégal fait face aujourd’hui à beaucoup de difficultés. Retards ou annulations des vols, surbooking (surréservation) et absence d’informations pour les clients, bref, la compagnie court de gros danger.

Le dernier impair en date, fortement dénoncé sur les réseaux sociaux et repris par la presse, concerne des passagers qui devraient embarquer dans la soirée du mardi 25 février à destination de Paris et qui ont été laissés en rade à l’Aéroport international Blaise Diagne.

Ce n’est que le matin, hier mercredi 26 février qu’ils ont été transférés dans un hôtel, en attendant que la situation se décante. Dans un même temps, plusieurs autres passagers étaient bloqués à Paris, à l’aéroport de Roissy, alors qu’ils devaient embarqués dans la matinée.

Ces perturbations ont poussé la compagnie aérienne à réagir dans un communiqué pour rassurer les clients. Les responsables ont évoqué des raisons liées à un problème technique, avant d’ajouter que les équipes de maintenance de la compagnie sont intervenues pour mette fin à la panne.

Selon le commandant Malick Tall, expert en transport aérien à L’Observateur, le fait que la maintenance soit faite par Air France, n’est pas appropriée. « La base d’exploitation de Air Sénégal étant à Dakar, il devait y avoir une structure solide de maintenance en Afrique, à l’instar de ce qui se faisait au temps d’Air Afrique. S’il y avait un hangar de maintenance, les délais d’intervention pour dépanner l’avion seraient beaucoup plus courts ».

Reconnaissant que la compagnie court un gros danger, le commandant Tall prône le changement de méthode. « Aujourd’hui, la compagnie court un gros danger. Et l’ex-directeur général (Phillip Bohn) a mis les fondements d’une compagnie mort-née. Il y a des problèmes au niveau des procédures et de la structure. Pour rectifier ce tir, il faut changer de méthode ».

« Il y a des choses à revoir de bout en bout. Le fait de commencer l’intercontinental sans avoir la certification Iosa délivrée par l’Iata, est une grosse erreur. L’Iata regroupe les principales 250 mondiales et si on n’est pas dans cette famille, on ne peut pas s’en sortir en termes d’exploitation intercontinentale. C’est ce qui se passe avec Air Sénégal aujourd’hui », avance-t-il.


Jeudi 27 Février 2020 - 10:09


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1.Posté par BYe le 27/02/2020 13:51
Vraiment vous etes mechant. Les reussite d air senegal vous ronge.. Mais dieux fera des que air senegal reussisent

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