Les chiffres publiés par l’OCHA, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU sont très alarmants. De plus de 2 millions de cas enregistrés de janvier à avril 2019, ce chiffre a grimpé à 3 millions un mois plus tard, soit une augmentation de 50 % de cas par rapport à la même période de 2018.
Et pratiquement tout le territoire burundais est touché de plein fouet par cette crise, toujours selon OCHA : neuf districts sanitaires « sont au-dessus du seuil d'alerte » et 33 « au-dessus du seuil épidémique » sur les 46 que compte le pays. Seuls six districts sont dans une situation normale.
Le gouvernement réticent à déclarer l’état d’épidémie
Plusieurs organisations internationales avaient recommandé dès le mois d'avril que le gouvernement déclare comme en 2017 l'état d'épidémie de paludisme au Burundi, mais Gitega ne s'y est pas encore résolu.
« La déclaration ou non de l'état d'épidémie est de la responsabilité du gouvernement », explique Walter Kazadi Mulombo, le directeur du bureau de l'Organisation mondiale de la santé au Burundi. Mais il assure que « l'OMS a joué son rôle en alertant sur une augmentation anormale des cas et que le gouvernement est en train de prendre des mesures appropriées ».
Des centaines de gens sont morts des causes de cette maladie, selon une source médicale à Bujumbura, qui estime que la déclaration de l'état d'épidémie et la gratuité des soins qui l'accompagne auraient permis de sauver de nombreuses vies dans un pays où les deux tiers de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté. Aucun responsable du ministère de la Santé ne pouvait être joint jusqu'à mardi soir.
Et pratiquement tout le territoire burundais est touché de plein fouet par cette crise, toujours selon OCHA : neuf districts sanitaires « sont au-dessus du seuil d'alerte » et 33 « au-dessus du seuil épidémique » sur les 46 que compte le pays. Seuls six districts sont dans une situation normale.
Le gouvernement réticent à déclarer l’état d’épidémie
Plusieurs organisations internationales avaient recommandé dès le mois d'avril que le gouvernement déclare comme en 2017 l'état d'épidémie de paludisme au Burundi, mais Gitega ne s'y est pas encore résolu.
« La déclaration ou non de l'état d'épidémie est de la responsabilité du gouvernement », explique Walter Kazadi Mulombo, le directeur du bureau de l'Organisation mondiale de la santé au Burundi. Mais il assure que « l'OMS a joué son rôle en alertant sur une augmentation anormale des cas et que le gouvernement est en train de prendre des mesures appropriées ».
Des centaines de gens sont morts des causes de cette maladie, selon une source médicale à Bujumbura, qui estime que la déclaration de l'état d'épidémie et la gratuité des soins qui l'accompagne auraient permis de sauver de nombreuses vies dans un pays où les deux tiers de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté. Aucun responsable du ministère de la Santé ne pouvait être joint jusqu'à mardi soir.
Autres articles
-
Présidentielle en Mauritanie: Mohamed Ould Ghazouani candidat à sa propre succession
-
Burkina Faso: les médias BBC et Voice of America suspendus deux semaines
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison