Les électeurs de certaines régions anglophones du Cameroun doivent se rendre aux urnes pour la deuxième fois.
Il s'agit d'une décision du Conseil constitutionnel du pays qui autorise ainsi une reprise du scrutin (élections locales et parlementaires) dans 11 circonscriptions.
La date de ce nouveau vote n'a pas encore été fixée.
Cette décision, annoncée mardi soir sur la chaîne publique CRTV, fait suite aux plaintes déposées par de nombreux partis politiques concernant le déroulement du scrutin au début du mois.
Ils ont invoqué diverses raisons, notamment la distance que les électeurs devaient parcourir.
"Ils ont éloigné les centres de vote de la population"... L'avocat de l'opposition Valentine Njenje, du SDF, a déclaré : "Comment pensez-vous que les gens vont se déplacer de 20 km ?"
Le vote a été complètement boycotté par le parti MRC, dont le leader Maurice Kamto a déclaré à la BBC que la crise anglophone était "une raison majeure" pour se retirer.
Une recrudescence de la violence a forcé au moins 8 000 Camerounais à se réfugier au Nigeria voisin au cours des seules dernières semaines, a déclaré l'ONU.
Avant le vote du 9 février, les combattants séparatistes anglophones avaient averti les populations de se tenir à l'écart du scrutin.
Le jour du scrutin, des affrontements ont été signalés dans la ville de Muyuka et des témoins auraient entendu des coups de feu dans la ville de Buea et la ville de Kuma.
S'exprimant au nom du RDPC, le parti au pouvoir, mardi, Grégoire Owana a déclaré à la télévision d'État que la décision de relancer le scrutin était frustrante mais que le parti "respectait la décision".
Il s'agit d'une décision du Conseil constitutionnel du pays qui autorise ainsi une reprise du scrutin (élections locales et parlementaires) dans 11 circonscriptions.
La date de ce nouveau vote n'a pas encore été fixée.
Cette décision, annoncée mardi soir sur la chaîne publique CRTV, fait suite aux plaintes déposées par de nombreux partis politiques concernant le déroulement du scrutin au début du mois.
Ils ont invoqué diverses raisons, notamment la distance que les électeurs devaient parcourir.
"Ils ont éloigné les centres de vote de la population"... L'avocat de l'opposition Valentine Njenje, du SDF, a déclaré : "Comment pensez-vous que les gens vont se déplacer de 20 km ?"
Le vote a été complètement boycotté par le parti MRC, dont le leader Maurice Kamto a déclaré à la BBC que la crise anglophone était "une raison majeure" pour se retirer.
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