Le Koweit a expulsé vers le Caire, le 10 avril 2010, dix-sept ressortissants égyptiens travaillant dans l'Emirat et partisans de Mohamed al-Baradei, l'ancien directeur de l'AIEA, l'Agence de surveillance atomique. Mohamed al-Baradei est de retour dans son pays, l'Egypte, et candidat potentiel à la présidence égyptienne face au clan Moubarak.
Les expulsés s'étaient affichés sur le réseau social Facebook, dans un groupe créé pour soutenir la candidature à la magistrature suprême en Egypte de l'ancien patron de l'agence de surveillance atomique, Mohamed al-Baradei.
Le ministre koweitien de l'Intérieur, cheikh Jaber Khaled al-Sabah leur reproche d'avoir tenu des propos diffamatoires contre le président Hosni Moubarak. Le chef d'un Etat ami d'où proviennent plus de 400 000 travailleurs du riche Emirat pétrolier.
« Ces Egyptiens sont au Koweit pour travailler et pas pour lancer des groupes », s'insurge le ministre koweitien. « Il n'y a pas d'élections en Egypte en ce moment », poursuit Cheikh Jaber al-Sabah qui juge inacceptable que des étrangers encombrent leur hôte avec « la politique de leur pays ».
Le groupe internet comptait en effet lancer une branche koweitienne de la Coalition nationale pour le changement de Mohamed al-Baradei. Celle-ci a déjà recueilli 30 000 signatures pour une pétition demandant une réforme constitutionnelle, ainsi que la révocation de la loi martiale en vigueur en Egypte depuis 1981. Un effet al-Baradei auquel le Koweit a voulu donner un coup d'arrêt.
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