Arrivés dans le pays il y a une semaine, les deux vaccins expérimentaux étaient jusqu'à présent conservés dans un lieu secret. L'un a été fabriqué par la firme britannique GSK, l'autre par l'agence de santé publique canadienne.
Selon les responsables de la campagne d'essai, ces produits se sont révélés efficaces chez les animaux et lors de tests humains à petite échelle conduits en Afrique, en Europe et aux Etats-Unis. Ils contiendraient une petite quantité de la souche « Ebola Zaïre ». Leur injection forcerait le corps à fabriquer une réponse immunitaire. « Il n'y a aucun danger que les participants se fassent infecter par le virus », a tenu à rassurer Stephen Smith, un médecin libérien investi dans le projet.
La campagne a commencé à l'hôpital Redemption de Monrovia, un établissement public de 200 lits transformé en centre de transit pour malades d'Ebola en août dernier. Les participants sont tous des volontaires sains. Seuls 12 sont choisis chaque jour. Au bout de 600 personnes, le projet s'étendra à d'autres hôpitaux de la capitale. Au total, les chercheurs espèrent inoculer 27 000 personnes de plus de 18 ans. Un succès ouvrirait la voie à la création d'un vaccin fiable contre le virus qui a fait près de 9 000 morts en Afrique de l'Ouest.
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