Malgré leur décision de mettre fin à leur mot d’ordre de grève de 48 heures, le Saes n’est pas encore convaincu de la volonté du gouvernement à pacifier le sous-secteur de l’Enseignement supérieur. En effet, Malick Fall et Cie ont vivement dénoncé le manque de vision du gouvernement qui n’a pas su prendre les mesures adéquates pour que les conditions de travail des professeurs, mais aussi des étudiants, soient favorables.
Et l’arrêt de travail de 48 heures qu’ils avaient décrété lundi et mardi; constitue un parfait exemple de la posture de lanceurs d’alertes qu’ils ont adoptée et ce, depuis déjà quelques mois pour prévenir des risques d’explosions dans les campus socio-pédagogiques des universités.
«Aujourd’hui nous avons observé des fermetures temporaires des restaurants universitaires. D’abord, il y a eu un retard de démarrage de l’Ugb (Université Gaston Berger) de Saint-Louis et ce retard était consécutif tout simplement à une fermeture des restaurants des campus suite à un non-paiement d’une dette qu’elle devait aux repreneurs des restaurants des universités. Nous avons essayé d’alerter les autorités », a-t-il déclaré.
Et l’arrêt de travail de 48 heures qu’ils avaient décrété lundi et mardi; constitue un parfait exemple de la posture de lanceurs d’alertes qu’ils ont adoptée et ce, depuis déjà quelques mois pour prévenir des risques d’explosions dans les campus socio-pédagogiques des universités.
«Aujourd’hui nous avons observé des fermetures temporaires des restaurants universitaires. D’abord, il y a eu un retard de démarrage de l’Ugb (Université Gaston Berger) de Saint-Louis et ce retard était consécutif tout simplement à une fermeture des restaurants des campus suite à un non-paiement d’une dette qu’elle devait aux repreneurs des restaurants des universités. Nous avons essayé d’alerter les autorités », a-t-il déclaré.
Des problèmes qui n'en finissent jamais
Selon lui, ce problème réglé, d’autres ont resurgi avec la décision des repreneurs des restaurants des Universités de Thiès, à cause de factures impayées et l’Université de Dakar risque de prendre le même chemin. A l’en croire, son syndicat a toujours pris les devants en tirant la sonnette d’alarme sans pour autant noter une quelconque réaction de l’Etat.
Ce qui l’amène à déclarer que : «le gouvernement ne semble pas avoir appris des leçons de ces dernières années, lesquelles ont conduit à des dérapages inutiles dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur. C’est pourquoi le Saes constate et regrette la situation qui prévaut actuellement dans les campus sociaux des universités, avec les menaces de fermeture de la quasi-totalité des restaurants universitaires.
Les responsabilités doivent être situées
D’abord, martèle-t-il, les services devaient produire des rapports à chaque fin d’année, lesquels rapports devaient servir de supports pour évaluer la situation.
Mais ce laxisme, regrette M. Fall, est à imputer à plusieurs acteurs qui évoluent dans ce secteur. Car, indique-t-il, la première mesure consistant à organiser des Conseils interministériels pour préparer l’année académique n’a pas été faite, alors que c’est une mesure qui aurait permis d’anticiper ces problèmes et de trouver des solutions.
Ces manquements sont, selon lui, à imputer aux ministères de l’Economie et des Finances, mais aussi, à celui de l’Enseignement supérieur. Et cette situation risque de conduire à des troubles qui pouvaient être évités.
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