Le gouvernement va jusqu'à affirmer que la Monusco est désormais « disqualifiée » et qu'elle n'offre plus une solution institutionnelle adéquate à la crise sécuritaire qui prévaut dans l'Est de la RDC.
Kinshasa interpelle directement le Conseil de sécurité pour la mise en œuvre du plan de transition révisé de la Monusco, et souhaite la réduction progressive des effectifs des casques bleus dès cette année.
Cette demande formelle intervient peu avant la tenue de l’assemblée générale des Nations unies, qui sera également la dernière de ce quinquennat de Félix Tshisekedi.
De son côté, l'opposition dénonce un certain populisme de la part du président Félix Tshisekedi, l'accusant d'exploiter le sentiment anti-Monusco à des fins électorales. De ce fait les opposants n’osent pas non plus demander ouvertement le départ des soldats de l'ONU, connaissant la sensibilité de la question et les réactions possibles d’une partie de la population.
Du côté de la mission onusienne, on semble étonné par la tournure des évènements.
Dans son dernier rapport, Antonio Guterres mentionnait que le gouvernement congolais avait initialement suggéré que la transition avant le départ effectif n'ait lieu qu'après les élections de décembre 2023. Le secrétaire général des Nations unies mettait en garde contre un retrait prématuré de la mission, qui pourrait avoir de graves répercussions sur les civils dont la sécurité dépend de la Monusco. Il cite notamment la situation à Djugu, où plus de 100 000 personnes déplacées bénéficient actuellement de la protection de la Monusco grâce à ses bases opérationnelles et unités de combat dans la région.
Kinshasa interpelle directement le Conseil de sécurité pour la mise en œuvre du plan de transition révisé de la Monusco, et souhaite la réduction progressive des effectifs des casques bleus dès cette année.
Cette demande formelle intervient peu avant la tenue de l’assemblée générale des Nations unies, qui sera également la dernière de ce quinquennat de Félix Tshisekedi.
De son côté, l'opposition dénonce un certain populisme de la part du président Félix Tshisekedi, l'accusant d'exploiter le sentiment anti-Monusco à des fins électorales. De ce fait les opposants n’osent pas non plus demander ouvertement le départ des soldats de l'ONU, connaissant la sensibilité de la question et les réactions possibles d’une partie de la population.
Du côté de la mission onusienne, on semble étonné par la tournure des évènements.
Dans son dernier rapport, Antonio Guterres mentionnait que le gouvernement congolais avait initialement suggéré que la transition avant le départ effectif n'ait lieu qu'après les élections de décembre 2023. Le secrétaire général des Nations unies mettait en garde contre un retrait prématuré de la mission, qui pourrait avoir de graves répercussions sur les civils dont la sécurité dépend de la Monusco. Il cite notamment la situation à Djugu, où plus de 100 000 personnes déplacées bénéficient actuellement de la protection de la Monusco grâce à ses bases opérationnelles et unités de combat dans la région.
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