De « Madame Brouette » à « Tableau ferraille », Moussa Sène Absa est l’un des réalisateurs sénégalais les plus prolixes. Il participe à presque tous les FESPACO. Et pas du tout content, l’homme ne fait pas dans la langue de bois. « Je pense que la mort de Doudou Ndiaye Coumba Rose est un exemple. Tout le monde s’est jeté sur ça. Et c’est le problème du Sénégalais, il attend que les gens meurent avoir leurs idées pour les célébrer le temps d’une saison. Après, on les enterre et on n’en parle plus », tonne-t-il. Moussa Sène Absa est loin d’en avoir fini. «Doudou Ndiaye voulait juste avoir une école internationale de musique et placer le Sénégal dans un agenda culturel mondial parce qu’il avait une aura universelle. Au lieu de le soutenir de son vivant, on attend que la personne meure pour prendre le projet et le confier à un autre qui va se l’approprier. Moi qui vous parle, j’ai au moins deux projets. Ce sont des projets sur lesquels j’ai longtemps travaillé, que j’ai envoyé à la Présidence de la République sans avoir jamais reçu de réponse. Ils font donc comme s’ils n’avaient rien reçu avant que quelqu’un du gouvernement ne récupère le projet mais Dieu est juste », assène-t-il.
Donnant de ses nouvelles, Moussa Sène Absa prépare une série documentaire. « J’ai fait un documentaire sur le Capitaine Mbaye Diagne et là, je termine le complément. Je termine en même temps deux documentaires, des longs métrages entamés depuis deux ou trois ans et qui s’appellent « mon dernier village du Sangomar». Interrogé par «Enquête», le réalisateur se désole que le Sénégal soit «en train de régresser sur le plan culturel ». « La culture, ce n’est pas le « mbalax », ce n’est pas la lutte, ce n’est pas la danse », clôt-il.
Donnant de ses nouvelles, Moussa Sène Absa prépare une série documentaire. « J’ai fait un documentaire sur le Capitaine Mbaye Diagne et là, je termine le complément. Je termine en même temps deux documentaires, des longs métrages entamés depuis deux ou trois ans et qui s’appellent « mon dernier village du Sangomar». Interrogé par «Enquête», le réalisateur se désole que le Sénégal soit «en train de régresser sur le plan culturel ». « La culture, ce n’est pas le « mbalax », ce n’est pas la lutte, ce n’est pas la danse », clôt-il.
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