L’une des principales interrogations porte sur la date du mercredi 22 octobre qui, selon les « termes » mêmes des avocats de la défense, est très hypothétique. En effet, il faut avant comparution procéder à l’identification des 83 accusés dont certains sont en prison, ce qui simplifie la procédure. D'autres sont en liberté, ce qui la rend moins simple. Ce long processus a déjà commencé la semaine dernière, affirment les avocats, mais n’a toujours pas abouti. Peut être mercredi 22 ou jeudi 23 octobre pour cinq ou six des accusés, précisent-ils.
L’autre interrogation porte sur le lieu lui-même et les capacités d’accueillir 83 personnes en même temps pour comparution. Les habitués du Palais de justice sont plus que sceptiques et estiment que des comparutions une à une, deux par deux ou en groupe — définies en fonction des chefs d’inculpation - sont plus probables. Un procédé qui lui aussi s'avérer complexe et lent.
Acte de présence
Et puis l'autre question porte sur la présence ou non de Simone Gbagbo, à Abidjan, dès mercredi. La réponse est justement liée à une comparution simultanée ou non des accusés.
Il y a enfin le décès de la mère de Laurent Gbagbo. Sa bru Simone, son petit-fils Michel et même Abdoudramane Sangare, l’un des proches de la famille, chargé d’organiser les obsèques, sont tous cités à comparaitre. Dans quelles conditions ces funérailles se tiendront-elles alors que chacun pourrait être dans le box des accusés ? Cette question reste encore en suspend.
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