« Très tôt le matin nous avions été alertés sur le fait que les militaires, les gendarmes et les policiers ont pris d’assaut les lieux et ils ont formellement interpelé le directeur du centre, à qui ils ont demandé de ne pas permettre l’activité du front, parce que le front n’a pas reçu une autorisation des autorités administratives, expliquait hier à RFI Raphaël Kpandé-Adjaré, l'un des porte-parole de Togo debout. Et je voudrais tout simplement rappeler que cette activité, qui est une activité ordinaire d’un mouvement citoyen, ne rentre pas dans le cadre des activités dont il faut obtenir une autorisation préalable. Ce n’est pas une manifestation sur une voie publique ».
Selon le ministre togolais de la Sécurité, joint par RFI, le front citoyen Togo debout aurait bien dû signaler l'événement aux autorités. Pour le colonel Damehane Yark, un centre communautaire est un lieu public et, selon lui, Togo debout n'aurait pas dû se dispenser d'une lettre signalant la tenue d'un rassemblement.
« La loi du 16 mai recommande aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative de leurs manifestations dans un lieu public. Ils ne l’ont pas fait. Ce n’est pas normal. On est quand même dans un pays organisé. Que les lieux soient fermés ou pas, mais c’est public. Le centre communautaire… est un lieu public. Il est géré par la commune. [Si] vous allez là-bas pour organiser une manifestation, il faut informer les autorités… »
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