Le quotidien «L’Office» vient d’être condamné par le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les Médias (CORED). Il a écopé d’un blâme à la suite d’une plainte d’une consoeur. Cette condamnation est consécutive une correspondance datée du 15 septembre 2009 et adressée au Directeur Exécutif du CORED par Madame Ndeye Coumba Diouf FALL, journaliste au quotidien Walf Sport qui a estimé que le journaliste Assane BA, auteur de l’article en question publié dans l’édition du week-end 12 et 13 septembre et dont le titre est, ainsi intitulé «Pour une affaire de mœurs, Balla Diouf répudie sa femme» a porté atteinte à «son intégrité physique et morale».
Selon le communiqué du CORED, «la plaignante affirme que le journaliste auteur de l’article ne s’est pas donné la peine de recueillir sa version des faits allégués avant de les publier. D’autre part, elle accuse l’Office de l’avoir diffamée en suggérant qu’elle a été répudiée pour une affaire de mœurs, alors que l’initiative de la séparation avec son époux est venue d’elle». Et d’ajouter : «de surcroît, la mise au point qu’elle a adressée au directeur de publication dès le 13 septembre a été publiée avec une note de la rédaction se résumant à une menace à peine voilée».
Statuant sur le fond de l’article, les membres du CORED ont indiqué que «Sur la véracité des informations publiées, aucun élément ne permet dans l’article incriminé de fonder la véracité des faits allégués. Au contraire, la vague référence à des sources « judiciaires » ou « proches des deux parties » entretient une confusion et laisse apparaître des contradictions. Qui plus est, le corps de l’article ne reflète en rien son titre encore moins « une affaire de mœurs».
Pour ce qui est du droite de réponse, ils ont souligné qu’en publiant «la mise au point adressée par la plaignante dès le lendemain de sa réception, le quotidien l’Office a respecté le droit de réponse et par la même occasion, l’article 17 de la Charte. Toutefois, la rédaction accompagne la mise au point d’une courte note faite de sous entendus inadmissibles et de menaces à peine voilées.
Le CORED a, à cet effet, considéré que «la publication de l’article incriminé et de la note de la rédaction est une grave atteinte à la vie privée et à la dignité de la plaignante». Et de poursuivre : «l’éthique et la déontologie journalistique n’ont pas été respectées ni par le journaliste auteur de l’article ni par la direction éditoriale du journal».
C’est à la suite de ces faits que le directeur exécutif du CORED a pris la décision de blâmer le comportement du journaliste auteur de l’article et du quotidien L’Office.
Selon le communiqué du CORED, «la plaignante affirme que le journaliste auteur de l’article ne s’est pas donné la peine de recueillir sa version des faits allégués avant de les publier. D’autre part, elle accuse l’Office de l’avoir diffamée en suggérant qu’elle a été répudiée pour une affaire de mœurs, alors que l’initiative de la séparation avec son époux est venue d’elle». Et d’ajouter : «de surcroît, la mise au point qu’elle a adressée au directeur de publication dès le 13 septembre a été publiée avec une note de la rédaction se résumant à une menace à peine voilée».
Statuant sur le fond de l’article, les membres du CORED ont indiqué que «Sur la véracité des informations publiées, aucun élément ne permet dans l’article incriminé de fonder la véracité des faits allégués. Au contraire, la vague référence à des sources « judiciaires » ou « proches des deux parties » entretient une confusion et laisse apparaître des contradictions. Qui plus est, le corps de l’article ne reflète en rien son titre encore moins « une affaire de mœurs».
Pour ce qui est du droite de réponse, ils ont souligné qu’en publiant «la mise au point adressée par la plaignante dès le lendemain de sa réception, le quotidien l’Office a respecté le droit de réponse et par la même occasion, l’article 17 de la Charte. Toutefois, la rédaction accompagne la mise au point d’une courte note faite de sous entendus inadmissibles et de menaces à peine voilées.
Le CORED a, à cet effet, considéré que «la publication de l’article incriminé et de la note de la rédaction est une grave atteinte à la vie privée et à la dignité de la plaignante». Et de poursuivre : «l’éthique et la déontologie journalistique n’ont pas été respectées ni par le journaliste auteur de l’article ni par la direction éditoriale du journal».
C’est à la suite de ces faits que le directeur exécutif du CORED a pris la décision de blâmer le comportement du journaliste auteur de l’article et du quotidien L’Office.
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