« Je poste ces vidéos pour alerter les autorités sur ce qui se passe dans cette prison, parce que les gens sont dans de très mauvaises conditions. Or, être prisonnier ne veut pas dire être puni à mort. Non, un prisonnier a des droits. » L’homme qui parle des conditions de vie à la prison de Makala, à Kinshasa, les connait bien, puisqu’il vient d’y passer près de six mois. Il s’agit du journaliste Stanis Bujakera, l’une des plumes de la presse congolaise, arrêté à l’aéroport de Kinshasa, le 8 septembre 2023, à trois mois de la présidentielle.
« À trois mois de la présidentielle ? Peut-être qu'on a juste voulu contrôler l'information. Donc, je pense qu'on reste mobilisés et attachés à défendre les fondamentaux. Nous ne sommes pas des journalistes qui soutiennent l'opposition où qui soutiennent le pouvoir et nous défendons l'exercice d'un journalisme indépendant », rappelle-t-il.
« Tout a été fabriqué »
La machine judiciaire est alors lancée. Il est accusé de propagation de fausses rumeurs, suite à un article paru sur Jeune Afrique dont il est l’un des correspondants, mais qui ne porte pas sa signature. « Depuis le début de cette affaire, le procureur, le parquet et tous ceux qui étaient derrière ce dossier étaient dans ce que je vais qualifier, moi, d'une imagination. Tout a été fabriqué. Toutes les accusations ne reposaient sur rien, elles n'avaient aucun soubassement », dit-il.
Autour de son cas, une forte mobilisation se met alors en place, notamment du côté des équipes de Reporters sans frontières (RSF), interrogées ici lors d’une des manifestations parisiennes pendant sa détention : « L'idée étant de dire aujourd'hui devant l'ambassade : nous continuerons à nous mobiliser pour la libération de ce journaliste », témoigne un membre de l'ONG. « Qu'ils sachent que nous sommes là, que nous ferons tout. Nous avons déjà fait beaucoup de choses. Nous donnons le maximum de soutien pour qu'il soit libéré, tout simplement », assure encore un autre, déterminé.
« À trois mois de la présidentielle ? Peut-être qu'on a juste voulu contrôler l'information. Donc, je pense qu'on reste mobilisés et attachés à défendre les fondamentaux. Nous ne sommes pas des journalistes qui soutiennent l'opposition où qui soutiennent le pouvoir et nous défendons l'exercice d'un journalisme indépendant », rappelle-t-il.
« Tout a été fabriqué »
La machine judiciaire est alors lancée. Il est accusé de propagation de fausses rumeurs, suite à un article paru sur Jeune Afrique dont il est l’un des correspondants, mais qui ne porte pas sa signature. « Depuis le début de cette affaire, le procureur, le parquet et tous ceux qui étaient derrière ce dossier étaient dans ce que je vais qualifier, moi, d'une imagination. Tout a été fabriqué. Toutes les accusations ne reposaient sur rien, elles n'avaient aucun soubassement », dit-il.
Autour de son cas, une forte mobilisation se met alors en place, notamment du côté des équipes de Reporters sans frontières (RSF), interrogées ici lors d’une des manifestations parisiennes pendant sa détention : « L'idée étant de dire aujourd'hui devant l'ambassade : nous continuerons à nous mobiliser pour la libération de ce journaliste », témoigne un membre de l'ONG. « Qu'ils sachent que nous sommes là, que nous ferons tout. Nous avons déjà fait beaucoup de choses. Nous donnons le maximum de soutien pour qu'il soit libéré, tout simplement », assure encore un autre, déterminé.
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