Les résidents/tes des Maristes qui avaient prévu d’organiser une marche ce samedi 05 Juin pour manifester contre les constructions en cours sur les berges des lacs de la localité, vont devoir reprogrammer leur manifestation. En effet, le préfet de Dakar a encore interdit leur marche. Il leur a dit qu'il n'a pas de force de l'ordre pour encadrer la marche.
Leur première manifestation, organisée le 22 Mai passé, avait été interdite au dernier moment par le préfet. Risque de troubles à l'ordre public par l'affrontement des deux camps aux orientations opposées ; volonté manifeste de s'opposer à l'autorité de l'Etat sur une affaire en cours d'instruction auprès des services compétents ; violation répétée du droit des tiers. Telles étaient les explications données par le préfet.
Ce samedi, également, ils sont confrontés au même scénario, c'est-à-dire une interdiction qui vient au dernier moment. Pour s’organiser et voir ce qu’ils vont faire, ils se sont réunis à la mosquée de leur localité.
Ils estiment que «dans cette affaire, le préfet du Département de Dakar prend systématiquement fait et cause pour les promoteurs, ignorant royalement le sort des habitants des Maristes».
Dans un communiqué qu’ils nous ont adressé ce vendredi 04 Juin, ces manifestants ont fait comprendre qu’ils ne comptent absolument pas tolérer que des intérêts égoïstes viennent saper les énormes efforts qu’ils ont consentis pour accéder dignement à un logement.
«Nous sommes d’autant plus décidés à nous battre que nous avons la légalité avec nous. Par décret 1042 du 10 Octobre 2002, le Président de la République avait créé le Programme d’Action pour la Sauvegarde et le Développement Urbain des Niayes et Zones Vertes (PASDUNES), pour contribuer à la protection des sites sensibles dont les lacs de Hann Maristes» ont-ils expliqué. Et d’ajouter : «ce décret n’a jamais été abrogé. Mieux, en date du 10 juin 2009, en réponse à une correspondance que le Collectif lui avait envoyée, le Président de la République avait réaffirmé l’objet de ce décret».
Leur première manifestation, organisée le 22 Mai passé, avait été interdite au dernier moment par le préfet. Risque de troubles à l'ordre public par l'affrontement des deux camps aux orientations opposées ; volonté manifeste de s'opposer à l'autorité de l'Etat sur une affaire en cours d'instruction auprès des services compétents ; violation répétée du droit des tiers. Telles étaient les explications données par le préfet.
Ce samedi, également, ils sont confrontés au même scénario, c'est-à-dire une interdiction qui vient au dernier moment. Pour s’organiser et voir ce qu’ils vont faire, ils se sont réunis à la mosquée de leur localité.
Ils estiment que «dans cette affaire, le préfet du Département de Dakar prend systématiquement fait et cause pour les promoteurs, ignorant royalement le sort des habitants des Maristes».
Dans un communiqué qu’ils nous ont adressé ce vendredi 04 Juin, ces manifestants ont fait comprendre qu’ils ne comptent absolument pas tolérer que des intérêts égoïstes viennent saper les énormes efforts qu’ils ont consentis pour accéder dignement à un logement.
«Nous sommes d’autant plus décidés à nous battre que nous avons la légalité avec nous. Par décret 1042 du 10 Octobre 2002, le Président de la République avait créé le Programme d’Action pour la Sauvegarde et le Développement Urbain des Niayes et Zones Vertes (PASDUNES), pour contribuer à la protection des sites sensibles dont les lacs de Hann Maristes» ont-ils expliqué. Et d’ajouter : «ce décret n’a jamais été abrogé. Mieux, en date du 10 juin 2009, en réponse à une correspondance que le Collectif lui avait envoyée, le Président de la République avait réaffirmé l’objet de ce décret».
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