Ils sont près de cinq (05) mille titulaires du baccalauréat, sans être orientés dans une université sénégalaise. Ces derniers s’impatientent. Ils veulent des actions concrètes et demandent également à être orienter. Ces bacheliers non-orientés acceptent aussi d’être inscrits dans les Universités privées mais exigent les mêmes conditions sociales que les étudiants des autres facultés publiques. Ils l’ont savoir cet après-midi au cours d’une conférence de presse au pavillon A de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar.
Saliou DIAO, le porte-parole des bacheliers n’emprunte pas quatre chemins pour exposer leurs revendications. « Nous ne rejetons pas les Universités privées. Mais à condition qu’on nous accorde le même privilège. Il s’agit de notre accès aux restaurants au même titre que les autres étudiants, avoir les mêmes cartes d’étudiants, accès aux bibliothèques, avoir une bourse, etc. Parce que nous sommes tous des fils des paysans et nous venons presque tous de l’intérieur du pays », tambourine le porte-parole des ceux sont au seuil de l’Université après l’obtention du baccalauréat.
Toutes leurs revendications a été remises au médiateur. Pour l’heure, ils n’ont rien de concret sous la main et promettent, si rien est fait dans 72 heures, de jouir de la violence pour se faire entendre afin d’être orientés comme tous les bacheliers du Sénégal, selon la Rfm. Appelés aussi des « déflatés », ces bacheliers sont près de 05 mille venus de tous les quatre du Sénégal.
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