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Les cinq sages "sans passion ni pression" sur la recevabilité ou non de la candidature de Wade



Les cinq sages "sans passion ni pression" sur la recevabilité ou non de la candidature de Wade
Les cinq membres du Conseil Constitutionnel ont levé un coin du voile par rapport à leurs positions sur la recevabilité de la candidature du président Abdoulaye Wade. Jusque-là recroquevillés dans leur réserve, ces hommes qui sont à l’écoute de tout un peuple pour une décision historique ont finalement fait part de la manière dont ils vivent la situation, compte tenu de tout ce qui se passe actuellement et qui est en rapport avec le sujet. Cheikh Tidiane Diakhaté, Isaac Yankhoba Ndiaye, Siricondy Diallo, Malick Chimère Diouf et Mohamed Sonko ne semblent pas perdre le contrôle de la situation. Malgré la pression médiatique, les rumeurs, les harcèlements et menaces politiques… le Conseil Constitutionnel ne semble nullement être emporté par les évènements. « Nous sommes tous des hommes expérimentés qui savons où nous allons, ce que nous faisons. Nous sommes des républicains et nous prendrons une décision collégiale qui ne se souciera que du respect des principes de la République. Le reste nous importe peu », a tenu à éclairer l’un d’eux sur les colonnes du journal « L’observateur ». Emmurés longtemps dans le silence, Cheikh Tidiane Diakhaté et compagnie donnent une obligation de réserve en guise d’explication, et non la peur comme l’ont analysé beaucoup. « Regardez-moi, j’ai l’impression de quelqu’un qui panique, qui subit la pression extérieure ? », s’interroge l’un des cinq pour afficher la sérénité qui règne dans le groupe. Leurs proches et amis peuvent témoigner de cela car ils ne cessent de leur confier qu’ils se pencheront « sans passion ni pression », disent-ils. Toutefois ces membres du Conseil Constitutionnel tiennent à préciser qu’ils ne pensent pas abandonner leur responsabilité historique de juge constitutionnel. « Une chose est sure, nous n’allons pas nous déclarer incompétents. Nous sommes là pour ça et nous allons le faire », caractérisent-ils, avant de conclure « la seule chose qui peut nous faire démissionner, c’est une décision unilatérale du président du Conseil, comme ce qui s’est passé  en Côte d’Ivoire avec le juge Paul Yao N’dré ».


Jeudi 27 Octobre 2011 - 12:35


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