Babacar Seck est le PDG de PetalGroup, un fonds d’investissement d’un nouveau genre. Pour cet ancien cryptographe de l’industrie aéronautique française, les cryptomonnaies représentent l’opportunité d’orienter les financements vers l’Afrique.
« Nous avons rencontré un partenaire qui est dans l’hydraulique dans un pays que je ne peux pas citer, pour investir dans les énergies renouvelables et apporter aux populations et aux industries locales de l’énergie. »
Une cryptomonnaie pour encourager les investissements
Pour trouver les quelque trois cents millions d’euros nécessaires au projet, Babacar Seck va lancer Petal, une cryptomonnaie innovante. « Elle va fournir la possibilité de rémunérer les détenteurs de cette cryptomonnaie avec de la performance, c’est-à-dire de les faire bénéficier d’une monnaie qui s’apprécie avec le temps et avec l’activité d’investissement. Donc, nous rendons la monnaie utile de par son action d’investissement, et c’est là le caractère innovant de notre cryptomonnaie. »
L’idée étant de rediriger vers l’Afrique une partie des 3 000 milliards de dollars actuellement investis dans les cryptomonnaies du monde entier. Mais certains veulent aller plus loin pour financer les programmes de développements.
Anouar Hassoune, le directeur général de WARA, agence de notation financière ouest-africaine : « Il suffit d'adosser les programmes de développement aux ressources dont nous disposons, qui sont des ressources naturelles. Et donc quelque part, de monétiser les ressources naturelles qui sont les nôtres. Et aujourd’hui, nous avons un moyen pour le faire, un moyen digital qui s’appelle la blockchain, et nous avons un moyen instrumental qui s’appelle les cryptoactifs ».
Monétiser le sous-sol africain
Ces cryptoactifs seraient donc des véhicules d’investissement gagés sur le pétrole, le gaz, les minéraux dont regorge l’Afrique. Selon Anouar Hassoune, les États pourraient même aller plus loin, en créant des cryptomonnaies elles-mêmes adossées à ces ressources naturelles : « Nos devises en Afrique sont faibles. Si, en revanche, on imagine un certain nombre d’États sur le continent qui acceptent comme valeur d’échange des cryptoactifs adossés à des quantités réelles, alors ces cryptoactifs deviennent des cryptomonnaies robustes. Et c’est là l’enjeu. Il consiste finalement à monétiser chez nous ce que nous avons de plus précieux, à savoir notre sous-sol ».
Le rêve d’Anouar Hassoune, mais aussi de Babacar Seck, serait de voir l’Union africaine s’emparer de ces thématiques révolutionnaires.
« Nous avons rencontré un partenaire qui est dans l’hydraulique dans un pays que je ne peux pas citer, pour investir dans les énergies renouvelables et apporter aux populations et aux industries locales de l’énergie. »
Une cryptomonnaie pour encourager les investissements
Pour trouver les quelque trois cents millions d’euros nécessaires au projet, Babacar Seck va lancer Petal, une cryptomonnaie innovante. « Elle va fournir la possibilité de rémunérer les détenteurs de cette cryptomonnaie avec de la performance, c’est-à-dire de les faire bénéficier d’une monnaie qui s’apprécie avec le temps et avec l’activité d’investissement. Donc, nous rendons la monnaie utile de par son action d’investissement, et c’est là le caractère innovant de notre cryptomonnaie. »
L’idée étant de rediriger vers l’Afrique une partie des 3 000 milliards de dollars actuellement investis dans les cryptomonnaies du monde entier. Mais certains veulent aller plus loin pour financer les programmes de développements.
Anouar Hassoune, le directeur général de WARA, agence de notation financière ouest-africaine : « Il suffit d'adosser les programmes de développement aux ressources dont nous disposons, qui sont des ressources naturelles. Et donc quelque part, de monétiser les ressources naturelles qui sont les nôtres. Et aujourd’hui, nous avons un moyen pour le faire, un moyen digital qui s’appelle la blockchain, et nous avons un moyen instrumental qui s’appelle les cryptoactifs ».
Monétiser le sous-sol africain
Ces cryptoactifs seraient donc des véhicules d’investissement gagés sur le pétrole, le gaz, les minéraux dont regorge l’Afrique. Selon Anouar Hassoune, les États pourraient même aller plus loin, en créant des cryptomonnaies elles-mêmes adossées à ces ressources naturelles : « Nos devises en Afrique sont faibles. Si, en revanche, on imagine un certain nombre d’États sur le continent qui acceptent comme valeur d’échange des cryptoactifs adossés à des quantités réelles, alors ces cryptoactifs deviennent des cryptomonnaies robustes. Et c’est là l’enjeu. Il consiste finalement à monétiser chez nous ce que nous avons de plus précieux, à savoir notre sous-sol ».
Le rêve d’Anouar Hassoune, mais aussi de Babacar Seck, serait de voir l’Union africaine s’emparer de ces thématiques révolutionnaires.
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